Grand Est, FRANCE, le 9 janvier 2024, le Cerastes cerastes.
De : Sébastien KENNEL

Cerastes cerastes : Vipère à cornes commune
Source d’origne : Omar Neto

La description du Cerastes cerastes

C’est un serpent qui a la particularité d’avoir des cornes, selon les individus. Elle possède des couleurs de région aride ce qui lui permet de bien se camoufler dans son environnement. Ainsi, il est terricole. C’est aussi un animal qui a la capacité d’envenimation ce qui fait de lui un serpent venimeux.

Ensuite, il s’agit d’une « vraie » vipère faisant partie de la famille des Viperidae. En effet, contrairement au crotale, elle ne possède pas de fossettes thermosensibles. Les fossettes thermosensibles permettent au crotale de détecter des proies endothermes (à sang chaud) en pleine obscurité.

Dans la famille des Viperidae, vous retrouvez des genres tels que les Atheris, les Echis ou bien encore les Pseudocerastes. Et dans la sous-famille des Crotalinae (crotales), vous trouvez des genres comme les Trimeresurus, les Bothrops ou les Crotalus. Celle-ci faisant partie de la famille des Viperidae

Puis, l’homme de scientifique Carl Linnaeus avait fait la description de ce Cerastes en 1 758. Sous le nom de Coluber Cerastes.

Enfin, aujourd’hui, il y a deux sous-espèces de reconnues : C. c. cerastes et C. c. hoofieni.

La taxonomie de 1 775 à 1 957

La taxonomie a pas mal changé avec le temps avec les changements de nom et de sous-espèces. Ainsi, il est intéressant de la suivre pour en savoir un maximum sur l’espèce.

C’est en 1 775, qu’il y a eu le premier changement avec le nom de Cerastes cornutus. Son auteur est le scientifique Peter Forsskål.

Puis, quelques années après, en 1 792, il changea encore de nom pour Coluber Cerastes. Les scientifiques derrière cela étaient George Shaw et Frederick Polydore Nodder.

Ensuite, c’est Leopold Fitzinger qui renomme le taxon en Gonyechis cerastes, en 1842.

Après, il y a l’homme de science Oskar Boettger qui le renomme en Vipera cerastes, en 1 880.

Puis, vous avez George Albert Boulenger, qui en 1896 revient sur le nom de Cerastes cornutus.

Ensuite, l’homme de science Domergue qui renomme l’espèce, en 1 901. Et fait référence à une sous-espèce sous le nom de Cerastes cerastes mutila. Cette ancienne sous-espèce indiquait la localité du sud-ouest de l’Algérie.

Après, vous retrouvez le scientifique Karl Patterson Schmidt, en 1939. Celui-ci renomme le taxon en Aspis cerastes.

Puis, en 1 957, l’homme de science Georg Haas revient sur le nom de Cerastes cerastes.

La taxonomie de 1 974 à nos jours

Ensuite, Erich Sochurek fait référence à une nouvelle sous-espèce en 1 974. Sous le nom de
Cerastes cerastes karlhartli. Cette ancienne sous-espèce faisait référence à la localité du sud-est de l’Egypte et de la péninsule de Sinaï. Enfin, en 1979, il fait référence à l’ancienne sous-espèce Cerastes cerastes mutila.

Après, il y a une autre référence à une ancienne sous-espèce, élever aujourd’hui au rang d’espèce. Il s’agit de C. c. gasperettii qui est maintenant Cerastes gasperettii. C’est l’homme de science Edwin Nicholas Arnold qui l’avait fait en 1 980.

Enfin, Yehudah L. Werner et al. fait référence à la sous-espèce C. c. hoofieni, en 1 999.

L’aire de répartition du Cerastes cerastes

Ce reptile a une aire de répartition qui se trouve principalement au nord de l’Afrique. Allant du Maroc jusqu’en Egypte et descendant jusqu’en Mauritanie et allant jusqu’au Soudan. Pour la sous-espèce nominale.

Et la sous-espèce C. c. hoofieni se trouve au Moyen-Orient, au Yémen.

Selon la carte de la liste rouge de l’IUCN.

Aire de répartition du Cerastes cerastes
Source d’origne : la liste rouge de l’IUCN

Le Cerastes cerastes dans un milieu naturel

Exotarium vous présente un Cerastes cerastes dans son milieu naturel :

Merci à Exotarium.

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur le Cerastes cerastes.

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