Grand Est, FRANCE, le 26 juillet 2022, l’Ophiophagus hannah.
De : Sébastien KENNEL

Ophiophagus hannah Cobra royal
Source d’origne : viperskin

La description de l’Ophiophagus hannah

Tout commence en 1 836. C’est à cette date qu’il y a eue la description de l’Ophiophagus hannah pour la première fois. À cette époque, il portait le nom d’Hamadryas hannah. Ainsi, il portait déjà le nom d’espèce que nous connaissons « hannah ». En revanche, comme vous le constatez, il était dans le genre « hamadryas ».

C’est le scientifique Theodore Edward Cantor qui l’a décrit pour la première fois en 1 836. Il l’a comparé au Naja tripudians. Le Naja tripudians et le Naja que nous appelons aujourd’hui, en tout cas en 2022, Naja naja.

Theodore Edward Cantor est une personne d’origine danoise qui est née en 1 809 à Copenhague. Sa mort est survenu en 1 860 au Raj britannique. Il était un médecin, botaniste, zoologiste, ichtyologiste et illustrateur scientifique. Enfin, il travaillait pour la Compagnie anglaise des Indes orientales.

Le mot « raj » écrit « rāj » en hindi signifie « règne » en français. Ce règne britannique se situait sur le sous-continent indien de 1 858 à 1 947.

Les taxons de 1 837 à 1 843

La taxonomie continue et subi divers changement avec le temps. Un an plus tard en 1 837 le scientifique Hermann Schlegel le nomme Naja bungarus. Vous pouvez deviner assez facilement pourquoi. Il ressemble au Naja par son apparence et il mange d’autres serpents comme les Bungarus.

Hermann Schlegel était de nationalité allemande, né le 10 juin 1 804 à Altenbourg. Et il est mort le 17 janvier 1 884 à l’âge de 79 ans. Au Pays-Bas dans la ville de Leyde.

Puis, Theodore Cantor, un an plus tard, en 1 838, garda le genre qu’il avait choisi « Hamadryas ». Et changea le nom d’espèce pour « ophiophagus », ce qui vous donne Hamadryas ophiophagus.

Ensuite, vous avez le scientifique Walter Elliot, qui le déplaça de nouveau dans le genre Naja. Avec pour nom Naja vittata. C’est en 1 840 qu’il fit cela. Walter Elliot était un naturaliste et botaniste britannique né le 16 janvier 1 803 à Édimbourg. Et il est mort à 84 ans le 1er mars, 1 887.

Vous en venez au scientifique Leopold Joseph Franz Johann Fitzinger. Qui à de sons cotait nommé cette espèce Dendraspis bungarus en 1843. La raison de ce déplacement est que génétiquement l’Ophiophagus hannah est plus proche des Dendroaspis (Les mambas) ! Ainsi, il y a un écart plus grand avec ses cousins les Naja.

Leopold Fitzinger était un Autrichien qui avait plusieurs compétences : la botanie, l’herpétologie et la mammalogie. Il y avait aussi l’étude de la nature et la zoologie. Il est né à Vienne le 13 avril 1 802. Et il est mort à Hietzing le 20 septembre 1 884 à l’âge de 82 ans.

Les taxons de 1 858 à 1 882

Puis de l’avis d’Albert Günther, il fallait le déplacer dans le genre Ophiophagus et le nommé Ophiophagus elaps. Donc, il s’agissait de la première fois qu’il a fait partie de ce genre, c’était en 1 864. La définition d’élaps est « Serpent venimeux de la famille des Élapidés possédant une tête elliptique sur un corps cylindrique. ». C’est selon le site La langue française.

Mais avant, en 1 858, il avait d’abord suivi Theodore Cantor en le plaçant dans le genre Hamadryas, Hamadryas elaps. Albert Günther est d’origine allemande, née le 3 octobre 1 830 à Esslingen am Neckar. Et il mort à 83 ans à Londres, le 1er février 1 914. C’était un biologiste, conservateur de musée, herpétologiste, ichtyologiste et zoologiste.

Ensuite, vous avez le scientifique William Theobald. Qui en 1 868 reprend la première proposition d’Albert Günther, soit Hamadryas elaps. Wiliam Theobald est né en 1 829 et il est mort le 31 mars 1 908. C’était un malacologiste et un naturaliste. Il travaillait pour le Geological Survey of India.

Puis, en 1 871, John Anderson reprend le nom d’Albert Günther, Ophiophagus elaps. John Anderson était un Écossais anatomiste et zoologiste qui travaillait pour le musée de l’Inde comme conservateur. Il est né le 4 octobre 1 833 et il est mort le 15 août 1 900.

Vous en venez à Alexander Willem Michiel van Hasselt, qui revient de son côté sur le genre Naja ! En 1 882, sous le nom de Naja ingens. Alexander van Hasselt était un arachnologue, médecin et naturaliste néerlandais. Il est né le 9 août 1 814 à Amsterdam. Et sa mort est venue le 16 septembre 1 902 à La Haye.

Les taxons de 1 908 à 1 954

Ensuite, il y a le scientifique Frank Wall qui revient sur la proposition de Hermann Schlegel, Naja bungarus. C’était en 1 908. Frank Wall était un herpétologiste et médecin milliaire britannique. Il est né le 21 avril 1 868 à Nuwara Eliya. Et son décès est venu le 19 mai 1 950 à Bournemouth à l’âge de 82 ans.

Puis vous avez Edward Harrison Taylor en 1 922 et Malcolm Arthur Smith en 1 943. Qui reviennent sous le nom de « hannah », pour Naja hannah. Edward Taylor, est américain né et mort dans l’état du Missouri à Maysville. Il est né le 23 avril 1 889. Et il est mort le 16 juin 1 978 à l’âge de 89 ans. C’était un herpétologiste.

En ce qui concerne Malcolm Smith, il est né en 1 875 à New Malden. Sa mort est venue le 22 juillet 1 958 à Ascot. C’était un herpétologiste et médecin britannique.

Vous en venez à Charles Mitchill Bogert, qui est le premier à donner le nom d’Ophiophagus hannah. C’était en 1 945. Charles Bogert est un herpétologiste né le 4 juin 1 908 à Mesa aux Etats-Unis. Et il mourut le 10 avril 1 992 à Santa Fe.

Ensuite, il y a eu le scientifique Michael Willmer Forbes Tweedie, qui n’était visiblement pas d’accord. Et il est revenu sur le nom de Naja hannah, en 1 954. Michael Tweedie est né en 1 907 et il est mort en 1 993.

Les taxons de 1 960 à 2 022

Puis, vous avez Paulus Edward Pieris Deraniyagala, qui le replaça dans le genre Dendraspis en 1 960 et 1 961. Et il chercha à déclarer plusieurs sous-espèces, à cette époque. Où il n’y a pas eu l’acceptation par la suite.

Paulus Deraniyagala est un anthropologue, biologiste et herpétologiste srilankais, né le 8 mai 1 900 à Colombo. Et mort le 1er décembre 1 973 dans cette même ville.

Enfin, vous avez Kenneth R.G. Welch, en 1 994 qui revient sur Ophiophagus hannah. Et cette fois, c’est validé par les autres scientifiques qui suivirent, au moins jusqu’en 2 022. Kenneth Welch est un herpétologiste qui a vécu de 1 982 à 1 994.

Les noms français de l’Ophiophagus hannah

Il y a l’utilisation deux noms en français pour l’Ophiophagus hannah. Le premier est « Cobra royal », cela ne vient pas de sa taille, mais de son régime alimentaire…

Le second est « Hamadryade » qui est simplement la francisation du nom scientifique de l’époque de Theodore Cantor.

L’apparence de l’Ophiophagus hannah

Il s’agit du plus grand serpent venimeux actif. Avec une taille d’environ 3 mètres pour les femelles et une taille de 5 mètres pour les mâles. Selon Mark O’Shea dans son livre The book of snakes.

En comparaison sur 106 Ophiophagus hannah capturé et déplacé en Inde par Pogiri Gowri Shankar, S.R. Ganesh, Romulus Earl Whitaker et P. Prasanth. La taille moyenne des mâles était de 3,5 mètres pour un poids moyen de 4,5 kilogrammes. Et les femelles faisaient une taille moyenne de 2,5 mètres pour un poids moyen de 3,4 kilogrammes. Pour une taille maximum de 5,5 mètres.

Sa couleur change selon sa localité. En Chine, il est plutôt d’une couleur brune, voir noire avec des anneaux beiges sur le dos. Les écailles de la tête sont plus claires, genre brun. L’iris est d’un jaune-orange et la pupille est noire et ronde. Le cou et le menton sont beiges clairs comme les anneaux sur le dos. Le reste du ventre est grisâtre.

Puis pour ce qu’il en est de la localité d’Indonésie. Son apparence est d’un brun claire sur le dos, avec des anneaux beiges. La couleur de la tête ressemble assez à celle du dos. Les yeux ont des pupilles rondes et noires avec un iris qui est le jaune-orange. Son ventre est brun et ressemble fortement à la couleur du dos. À l’exception du coup et du menton qui est plutôt de couleur beige.

Note : la définition des apparences de couleurs vient des photos du site : www.flickr.com.

L’apparence selon John M. Mehrtens

Dans le livre Living Snakes of the World in Color de John M. Mehrtens. Il parle de l’apparence des localités de Thaïlande, de l’Inde et de Chine.

En Thaïlande ils sont pâle olive ou jaune olive avec un ventre jaune pâle. Les spécimens venant d’Inde sont similaires en couleur avec des bandes transversales jaune. Le postérieur du corps et la queue sont noirs. Enfin, la localité de Chine est d’un brun-noir avec des bandes transversales de blanches, beiges ou jaunes. La queue est noire et le ventre et jaune pâle.

L’apparence des juvéniles

Les nouveaux-nés ont une taille de 37 cm à 59 cm pour un poids de 9 g à 38 g. Selon Whitaker et al.

Puis concernant les couleurs, les juvéniles ont le dos qui est vraiment noir. Avec des anneaux plus clairs que les adultes. Et le plus surprenant, c’est que la tête et identique au dos. Ainsi, elle a un bandage noir et beige. Le ventre suit le même principe avec des anneaux noir et beige.

Les écailles de l’Ophiophagus hannah

Des écailles occipitales appariées sont présentes sur sa tête, ce qui est unique l’Ophiophagus hannah. Les Naja ne l’ont pas. Sur le cou, il y a 17 lignes à 19 lignes d’écailles qui sont obliques et lisses. Puis sur le milieu de son corps, il y a 15 lignes d’écailles selon Malcolm A. Smith dans The Fauna Of British India, reptilia And Amphibia.vol-iii -serpentes.

Indraneil Das explique dans son livre que les dorsales sont lisses. Il y a un couplage, une unique ou une combinaison des sous-caudales. Et enfin, que l’écaille cloacale est entière. Retrouvez l’information dans Snakes of Southeast Asia.

L’aire de répartition de l’Ophiophagus hannah

L’Ophiphagus hannah se trouve principalement dans les pays du sud-est de l’Asie. Citons la Birmanie, le Cambodge, l’Indonésie, le Laos, la Malaisie, les Philippines, la Thaïlande et le Viêt Nam.

Puis, il se trouve aussi en Asie du Sud : au Bangladesh et en Inde. En Inde, l’Ophiphagus hannah se trouve sur trois zones une au sud-ouest, une autre dans le nord. Et l’autre à l’est continuant sa répartition du sud du Bangladesh.

Enfin, vous retrouvez aussi l’Ophiphagus hannah, au Népal et au Sud de la Chine. Au Népal, il s’agit de la continuité de la répartition de la Chine jusqu’au nord de l’Inde. La répartition de celui-ci en Chine inclut la métropole Hong Kong.

Ses données géographiques proviennent de la carte de l’UICN publié en 2012.

En comparaison Snakes of Southeast Asia, indique les zones suivantes : Birmanie, Thaïlande, Malaisie, Singapour, Sumatra. Ainsi que Pulau Simeulue, Pulau Galang, Pulau Bangka, Pulau Belitung, Bornéo, Java et Bali.

Dans une extrême limitation : E Pakistan, Inde, Bhoutan, Népal, Chine, Philippines, Cambodge, Laos et Viêt Nam.

Aire de répartition de l'Ophiophagus hannah
Source d’origne : la liste rouge de l’IUCN

L’habitat de l’Ophiophagus hannah

Selon Mark O’Shea (The book of snakes), l’Ophiophagus hannah se trouve dans les forêts tropicales primaires. Et aussi dans les zones de plantations et dans les mangroves. Pour Indraneil Das (Snakes of Southeast Asia), l’habitat de l’Ophiophagus hannah est les zones de verdures semi-persistantes et persistantes. Les forêts de diptérocarpes tropicaux et les forêts feuillues et humides ainsi que les mangroves.

L’élévation

Vous pourriez trouver l’Ophiophagus hannah, à une hauteur de 0 à 2 180 mètres selon Mark O’Shea. Indraneil Das confirme cette même élévation en indiquant moins de 2 181 mètres. Quant à l’UICN, elle indique 2 000 mètres au-dessus de la mer.

LOphiophagus hannah dans un milieu naturel

Vincent Vega vous présente un Ophiophagus hannah dans son milieu naturel :

Merci à Vincent Vega.

L’étymologie de l’Ophiophagus hannah

Du grec, il y a la combinaison des deux mots « ophio » pour « serpent » et « phagus » pour mangeur. Ce qui vous donne « mangeur de serpents ». Ensuite, pour le nom de l’espèce « hannah » il pourrait venir de l’hébreu pour « faveur » ou « grâce ».

Le comportement de l’Ophiophagus hannah

Indraneil Das, indique que le serpent est terrestre et que les juvéniles seraient plus arboricoles. Puis du côté de John M. Mehrtens, il indique que le serpent est diurne. Qu’il est activement à la recherche de sa future proie, principalement d’autres serpents. Qu’il est, un excellent grimpeur. Et qui n’hésite pas à grimper dans les arbres et dans les buissons pour poursuivre sa cible.

Ses proies

Outre les serpents, il peut manger à des occasions des lézards selon John M. Mehrtens. Indraneil Das indique de son côté avec précision des varans.

Mark O’Shea indique que ses proies préférées sont les Malayopython reticulatus (Python réticulé). Et aussi les Ptyas mucosa (Sertpent-ratier de Dhaman) ainsi que les Xenochrophis. Il confirme les occasions de varans comme proies et parle aussi de mammifères.

Son comportement face aux agresseurs

John M. Mehrtens indique que l’Ophiophagus hannah à une réputation d’être très agressif pouvant attaquer sans raison l’homme et les bêtes. Cependant, plusieurs observations par des herpétologistes de terrain compétents semblent réfuter de telles histoires d’agression.

Sur Youtube, vous pouvez facilement faire votre propre avis. Plusieurs éleveurs possédant des Ophiophagus hannah comme Chandler’s Wild Life, Tyler Nolan, DAVIDSFEED, Chrisweeet. Ainsi qu’un Français Philippe GILLET, etc. Ces gens les manipulent à la main. Et montre plutôt que ce cobra n’est pas aussi agressif, que nous pourrions le penser.

Puis, de l’autre côté un de mes mentors Patrik FLANDROIT, m’a raconté qu’il a perdu un de ses amis. Qu’il avait au téléphone la veille. Son ami est mort par l’Ophiophagus hannah qu’il possédait. Ceci avait un sens d’avertissement. Appuyer par le fait qu’il ne possède pas d’Ophiophagus hannah. À vous de voir si vous voulez tenter l’expérience ou non, c’est à vos risques et à vos périls.

Enfin, Tyler Nolan à quand même perdu une partie d’un de ses doigts. Suite à une morsure d’un de ses Ophiophagus hannah

Il y a une forte diminution des risques, avec les bonnes connaissances et le respect de celle-ci. En revanche, le free-handling, c’est des gros risques, qui peuvent s’avérer fatals.

Les sous-espèces, les complexes et les localités

À l’heure actuelle, en 2 022, il n’y a aucune sous-espèce pour l’Ophiophagus hannah.

Les sous-espèces sont des séparations d’une même espèce. Cela vient de leurs différences d’écailles ou d’acides nucléiques (A.D.N., A.R.N.…). Où les différences ne sont pas assez nombreuses pour les déclarer comme des espèces à part entière.

Le scientifique Paulus Deraniyagala a proposé six sous-espèces en 1 960 sous les noms de :

Puis en 1 961, il en déclara deux autres : Dendraspis hannah brunnea et Dendraspis hannah nordicus.

Aucun autre scientifique n’a soutenu ses recherches. Ce qui signifie qu’il n’y a pas eu la reconnaissance de ses espèces. Enfin, en 2 022, il est encore question de déterminer si l’Ophiophagus hannah est un complexe d’espèce ou non. Comme indiqué sur la liste rouge de l’UICN dans la section conservation.

Un complexe est des espèces qui ont le même ancêtre. À la différence d’un clade qui contient aussi l’espèce souche vivante.

Les localités

Dû à la non-position des scientifiques, les commerçants déclarent plusieurs localités. Il y a la désignation d’une localité vis-à-vis d’un lieu spécifique et aussi aux différences de couleurs et de motifs.

En captivité, vous retrouvez plusieurs localités différentes. Comme la localité de Chine, de Malaisie, d’Indonésie de Thaïlande ou bien encore des Philippines.

La localité d’Inde se trouve plus difficilement. Parce que ce pays est aujourd’hui, en 2 022, plus ou moins fermées aux échanges commerciaux. Si vous regardez les échanges de la CITES. Vous voyez qu’il y a eu les dernières exportations par l’Inde en 2 003. De plus, c’est indiquer qu’ils proviennent d’élevage, pas de la nature et sans l’origine de provenance.

L’Indonésie est le pays qui exporte le plus d’Ophiophagus hannah. Avec pas moins de 80 spécimens vivant, collecter dans la nature. Puis envoyer aux États-Unis pour des échanges commerciaux en 2020.

Enfin, en France, la dernière exportation d’Ophiophagus hannah fut en 2 018. Il y avait quatre spécimens en provenance de l’Indonésie et collectait dans la nature.

La CITES est l’abréviation de Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Vous en apprendrez plus, juste plus bas, laissez-moi le temps d’y venir.

Les morphs et les hybridations de l’Ophiophagus hannah

Enfin, vous en venez maintenant aux morphs et aux hybridation. Qui complètent les sous-espèces, les localités, les clades et les complexes.

Les morphs

Il y a la connaissance de plusieurs synonymes du mot « morph » : mutation, phase ou variété sont les plus connus. Cette dernière étant l’utilisation de l’état français. Il s’agit de défaut génétique (tare) qui fait ressortir des couleurs différentes du standard.

Concernant l’Ophiophagus hannah, il y a deux morphs connus et qui sont relativement encore rare de nos jours. Elles sont toute deux récessives. Il s’agit de la morph albinos et de la morph leucistique dit aussi « lucy ».

La morph albinos est fragile, est affecte les yeux. Auxquelles, il ne faut pas accoupler deux albinos ensembles. En revanche, vous pouvez accoupler un albinos avec un porteur du gène albinos.

Albinos x het albinos vous donne :
50 % albinos
50 % het albinos

Le sexe n’a pas d’importance ici. Parce que comme indiqué plus haut, ils sont récessifs. D’ailleurs chez les serpents, il n’y a pas de morph liée au sexe. En revanche, il y a des morphs dominante qui n’existe pas encore chez l’Ophiophagus hannah.

Le mot-clé « het » est l’abréviation d’« hétérozygote » et signifie que le gêne à deux allèles différentes.  Ici, het albinos, à un allèle standard et l’autre albinos. Autrement dit, il est porteur du gêne albinos. Or qu’un albinos se dit « homozygote », parce qu’il a les deux allèles pareilles.

Si vous partez de deux hétérozygotes qui ont l’albinisme, vous allez sortir :
25 % albinos
50 % het albinos
25 % standard « sauvage »

Des combinaisons qui ne ressortent pas d’homozygote « albinos »

Le fait que l’albinisme chez l’Ophiophagus hannah soit récessive. Indique qu’il n’y aura pas d’homozygote « albinos » à partir d’homozygote « albinos » et d’un d’homozygote « sauvage ». Le résultat donnera 100 % de sauvage hétérozygote « albinos ».

Puis, si vous partez d’un homozygote « sauvage » avec un hétérozygote « albinos », vous allez sortir :
50 % standard « sauvage »
50 % het albinos

Aucun albinos ne va donc ressortir de cet accouplement.

La morph « leucistique »

Celle-ci étant aussi récessive chez l’Ophiophagus hannah, il vous suffit de remplacer « albinos » par « lucy ». Pour savoir ce qui va en ressortir.

Maintenant dans le cas des leucistiques vous pouvez accoupler deux homozygotes « lucy ». Le résultat donnera tout simplement 100 % d’homozygotes « lucy ».

Ophiophagus hannah Leucistique Lucy Serpent venimeux Cobra
Jeune Ophiophagus hannah « leucistique » (lucy) d’un mètre (Source d’origne : Versus Creation)

Les hybridations

Il s’agit de faire reproduire deux espèces différentes. Auquel, si vous tentez d’accoupler par exemple un Ophiophagus hannah avec un Naja par exemple. Et que cela fonctionne, dans ce cas les juvéniles qui en ressortent seront des hybrides de génération F1.

Et si les juvéniles sont fertiles, ils pourront faire ressortir une génération F2, etc. À partir d’un moment, l’hybridation va se stabiliser, nous parlerons alors de race.

L’inter-grade est ceux qui se dirent des accouplements entre sous-espèces et cross (croisement) pour les localités.

Enfin, l’hybridation est très dangereuse pour la conservation. À partir du moment où la personne ne sait pas ce qu’elle fait. Parce qu’il n’y aura plus moyen de savoir son origine, pour un éleveur, s’il n’y a pas des différences visuelles. Les localités actuelles d’Ophiophagus hannah peuvent demain devenir des sous-espèces, voir des espèces comme vue plus haut.

Ce qui veut dire que si vous faites de l’hybridation. Il faut impérativement s’assurer que les personnes qui reçoivent ces hybrides soient au courant. Et s’assurer qu’elle fait de même ensuite.

Sans cela, les éleveurs qui souhaitent conserver les espèces naturelles vont avoir beaucoup de mal. Si ce n’est de prendre des espèces de la nature. Le « née en captivité », c’est génial, mais il faut aussi savoir ce qu’il en est de l’animal que nous recevons !

Les dimorphismes sexuels de l’Ophiophagus hannah

Chez les adultes, il y a un dimorphisme sexuel visuel. En effet, le mâle est beaucoup plus grand que les femelles de l’ordre de 5 mètres en moyenne. Or que chez les femelles la tailles serait de 3 mètres.

Afin de s’assurer que c’est juste vous pouvez les sexer avec une sonde de sexage. Au niveau du cloaque, vous passez la sonde sous l’écaille cloacal. Puis, vous l’enfoncez dans le sens de la queue et au moindre blocage, vous arrêtez. Chez les mâles la sonde s’enfonce plus profondément que chez les femelles.

Bien entendu, vu qu’il s’agit d’un serpent venimeux, il faut impérativement utiliser des tubes. De plus il est beaucoup plus pratique et moins risquer en le faisant à deux.

Pour les juvéniles la méthode est d’utiliser l’inversion des hémipénis. Une fois qu’ils ont atteint au moins l’âge de 4 mois. Vous pourrez le faire toujours en faisant du tubing et de préférence à deux. Pour faire ressortir les hémipenis. Le principe est de les faire sortir comme quand vous appuyez pour faire sortir du dentifrice. À partir de votre pouce.

Ses méthodes ne sont pas à appliquer sans avoir quelqu’un qui vous aide à apprendre à le faire. Une formation d’une demi-journée pour est préférable.

Les autres méthodes

Vous pouvez aussi faire sexer vos Ophiophagus hannah à partir d’une radiophotographie. Ou par test sanguin chez votre vétérinaire par exemple. Ces deux méthodes sont plus faibles que les deux précédentes.

D’ailleurs, si vous décidez d’utiliser une des deux autres méthodes précédentes. Que ce soit le sondage ou l’inversion. Il vous sera judicieux de le faire plusieurs fois, afin de s’assurer du bon sexe.

Enfin, il est aussi possible de les sexer à partir de l’exuvie. S’il y a des « sperm plugs », c’est-à-dire des colonnes de sperme solidifié sur l’exuvie. Alors vous êtes sûr qu’il s’agit d’un mâle dans le cas contraire rien n’est sûr.

Il y a une application d’une autre méthode chez les Boa constrictor et les Boa imperator. C’est possible que cela marche aussi sur les Ophiophagus hannah. En passant le pouce à partir du cloaque vers la queue, vous pouvez ressentir à un endroit comme deux bosses. Cela indique que c’est un mâle.

La reproduction de l’Ophiophagus hannah

Tout comme le genre Naja, l’Ophiophagus hannah est ovipare. Ce qui signifie qu’il va pondre des œufs comme les poules. La différence, c’est que leurs œufs ne sont pas durs, ils sont mous.

Chez l’Ophiophagus hannah la femelle peut pondre de 20 œufs à 50 œufs selon les dires de Mark O’Shea. Du côté d’Indraneil Das, il parle de 20 œufs à 43 œufs. Avec une longueur de 50 mm à 65 mm.

L’Ophiophagus hannah à la particularité de construire un nid de monticules à partir de feuilles mortes. Ce qui n’est pas le cas des Naja. Pour se faire la femelle fait des anneaux de son corps. Puis, elle étreinte et resserre les feuilles. Samuel Lalronunga et al vous indique dans Nesting ecology of the King Cobra, Ophiophagus hannah Que la taille des nids moyens est de 140 cm de large pour une hauteur allant jusqu’à 55 cm.

De plus, ils indiquent aussi qu’il y aurait deux chambres, soit deux étages. La chambre du bas est celle où il y a les œufs. Et la chambre du haut est celle où il y a la femelle.

Le mâle et la femelle gardent le nid. Et ils attaqueront toutes les menaces, même les éléphants selon les dires de Mark O’Shea. Ce qui veut dire que si vous élevez un jour des Ophiophagus hannah et qu’il y a une reproduction. À cette période ils seront beaucoup plus sur la défensive. Enfin, Samuel Lalronunga et al réfutent le fait que les mâles participent.

Les périodes

Whitaker et al vous indique dans le document Nesting ecology of the King Cobra (Ophiophagus hannah) in India. Que l’Ophiophagus hannah se reproduirai de fin mars à fin mai. Que les températures de l’incubation moyennes sont entre 23 °C à 27 °C. L’incubation moyenne serait de 66 jours à 105 jours dont la femelle resterait dessus entre 2 jours et 77 jours. Soit une moyenne de 29 jours.

Il est important de prendre en compte que l’Ophiophagus hannah étant ophiophage. Et que la femelle n’a pas manger pendant le temps de couvaison. Elle préfère ainsi partir avant que les juvéniles naissent. Parce que sinon elle risque de ne pas pouvoir s’empêcher de les manger !

Enfin, L. Chanhome et al indique que la femelle serait gravide de 50 jours à 59 jours. L’information se trouverait dans la version de 2011 de Characterization of venomous snakes of Thailand. Auquel je n’ai pas pu vérifier la source.

La dangerosité de l’Ophiophagus hannah

Plus haut, vous avez déjà lu que ce serpent a fait des morts en captivité. Et que de l’autre côté certaines personnes les manipuler à la main. Donc, vous pourriez vous dire quel est son niveau de dangerosité à rapport d’autres ? Pour cela, j’aime bien consulter le site Clinical toxinology resources.

Sur celui-ci, il indique que l’Ophiophagus hannah à une dangerosité de 5,5 sur 6. Ce qui le classe parmi les serpents les plus dangereux. À ce stade, selon Clinical toxinology resources, l’Ophiophagus hannah est tout aussi dangereux que le genre Oxyuranus (Taïpan).

En comparaison, il y a classement du Dendroaspis polylepis (Mamba noir) à un niveau de 5 sur 6. Sois légèrement moins. Et le Dispholidus typus (Serpent des arbres / Boomslang) est seulement de 4 sur 6.

Pour ce qui est des Naja, la dangerosité est plus basse de l’ordre de 2 à 4,5. Et pourtant certains Naja ont un venin plus puissant que celui-ci de l’Ophiophagus hannah. La différence, c’est que l’Ophiophagus hannah peut injecter une plus grande quantité de venin.

Bien sûr, les Atheris possèdent un risque bien inférieur, avec une dangerosité de 2,5. Pour le genre Trimeresurus, c’est de l’ordre de 1,5 à 3,5. Et pour les Pseudocerastes, c’est de l’ordre de 2. Enfin, pour les Laticauda, c’est de l’ordre de 2 à 3.

Avis personnel

Toutes ces évaluations n’indiquent pas si c’est dans la nature ou en captivité. Il y a grande chance que c’est évaluer vis-à-vis de la nature. Il faut savoir, par exemple, que les Echis (Échides) son réputé pour être dangereux dans la nature. Et pourtant en captivité ils sont plutôt calme, entre guillemet bien sûr.

J’en ai fait ma propre expérience et je confirme. Les Naja sont beaucoup plus sur la défensif, outre le fait qu’ils sont beaucoup plus grand et lourd. Sur la défensive, il y avait les Ophiophagus hannah que j’ai vu à VenomWorld, plus que les petits vipéridés. Que ce soient les Cerastes, les Bothriechis, les Bothrops, les Trimeresurus, etc.

Enfin, il vous sera bon de savoir qu’en captivité les Ophiophagus hannah sont des fois manipuler à la main. Ce qui n’est clairement pas le cas des Dendroaspis ou des Dispholidus typus

Le venin

La quantité moyenne de venin sec extraite est de 421 milligrammes selon A. J. Broad et al (1 979). Et de 350 milligrammes à 500 milligrammes selon Sherman A. Minton (1 974). Enfin du côté de P. Gopalakrishnakone et L. M. Chou, la quantité serait de 101,9 milligrammes. Ce dernier ne collant pas avec les deux précédents.

La Dose létale mortelle (DL50) serai de 1,80 milligramme par kilogramme par voie sous-cutané à partir de souris. Selon Broad et al (1 979). Ce qui rend son venin extrêmement toxique. En comparaison le venin des Naja kaouthia et de 0,47 mg/kg. Et de 0,29 mg/kg pour les Naja naja. Comprenez bien que plus le DL50 est bas est plus c’est virulent. De l’autre côté, il faut prendre en compte la quantité injectée.

Il y a la composition de neurotoxines postsynaptiques, affectant le système nerveux et de cardiotoxine primaire qui affecte le cœur. Selon Clinical toxinology resources.

Les effets

Pour Clinical toxinology resources se faire mordre à un très haut risque létale. Et il y a plus de 80 % de chance qu’il y a envenimation s’il vous mort. S’il n’y a pas de traitement suite à une morsure. Le risque de mort est de 50 % à 60 %.

Les effets locaux marquants sont de la douleur, un fort gonflement et une nécrose. Pour les effets généraux, il peut y avoir des maux de tête, des nausées et des vomissements. En outre, cela provoque aussi des douleurs abdominales, de la diarrhée, des étourdissements, un collapsus ou des convulsions.

La neurotoxine peut provoquer une paralysie flasque modérée à sévère. Et la cardiotoxine provoquerai une bradycardie et non une tachycardie. Parce qu’il s’agirait d’une cardiotoxine à trois doigts, contrairement à d’autres cardiotoxines d’élapidés.

Vous noterez qu’une bradycardie signifie en langage courant un battement du cœur plus lent que la normale. Or que la tachycardie indique son opposé, un cœur qui bat plus vite que la normale.

Les traitements

Étant donné que l’envenimation peut provoquer à la fois des lésions tissulaires locales et des effets systémiques. Principalement une paralysie flasque. Il y a deux traitements à réaliser en même temps.

D’une part, il faut prendre soin des plaies et contrôler l’infection secondaire. Et deuxièmement, il faut surveiller la paralysie flasque. Si une paralysie sévère est présente, avec insuffisance respiratoire, alors le patient nécessite une intubation et une ventilation.

Les anti-venins

Toujours selon Clinical toxinology resources, il y aurait quatre anti-venins, un en Thaïlande, un en Vietnam et deux en Inde. L’achat de ces anti-venins ne pourront pas être, selon votre pays. En effet, en France, notamment, il y a l’Arrêté du 25 mars 2 004.

Cet arrêté dit que « Les sérums antivenimeux adaptés au traitement des envenimations doivent se trouver en quantité suffisante à la disposition des médecins en charge des blessés dans des délais compatibles avec la qualité de cette prise en charge médicale. ».

Ainsi, il y a eu la création de l’association BSA pour Banque des Sérums Antivenimeux pour palier au problème.

Maintenant, il y a eu par la suite le Décret du 15 juin 2 004. Qui dit qu’il doit y avoir une Autorisation de Mise sur le
Marché
(AMM) ou une Autorisations temporaires d’utilisation (ATU) délivrées par l’AFSSAPS. L’AFSSAPS signifie Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.

Ceci cause un problème en France. Parce qu’il n’y aurait aucun fabriquant asiatiques qui veux bien remplir les papiers. De ce fait, il n’y a pas d’anti-venins asiatiques en France. Vous pouvez trouver directement l’information sur la page Facebook de VenomWorld.

Donc, faites attention, il n’y a pas de sérums asiatiques en France. Maintenant, les sérums ne sont pas des produits miracles. Et peuvent très bien aussi faire l’inverse selon comment votre corps va réagir.

La conservation de l’Ophiophagus hannah

Afin de conserver les espèces, il y a une convention international dit CITES. Qui signifie Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. Il y a la composition de trois annexes : I, II et III. Les animaux qui sont sur aucune dès ces listes n’ont pas de soumission pour une autorisation au niveau international.

De plus, il peut y avoir la soumission à un niveau plus bas. Si vous êtes dans l’Union-européenne, il y a la Convention de Berne qui inclut aussi d’autres pays européens. Comme la Suisse et quatre pays d’Afrique. Cette convention reprend la CITES. Et elle applique des restrictions supplémentaires. Avec cette fois quatre annexes : A, B, C et D. Ainsi, il faut vérifier les deux pour savoir ce qu’il en est.

Dans le cas de l’Ophiophagus hannah, il y a son classement en annexe II. À ce jour (24/10/2022), sur la Checklist of CITES Species. Et il y a le classement en annexe II/B sur la CITES de la Convention de Berne. Ce qui signifie qu’il faut un permis pour exporter cette espèce vers un pays X. En revanche, il n’y a pas besoin de permis d’importation.

Une consultation de ces échanges est possible. Comme vous l’avez vue plus haut sur le site de la Base de Données sur le Commerce CITES. Maintenant pour les pays qui ont ratifié la Convention de Berne. Il n’est pas non plus nécessaire d’obtenir un permis pour l’exportation.

Les restrictions des pays d’importation

Enfin, le pays même d’importation peut mettre en place des restrictions supplémentaires. Ce qui est le cas en France, en Belgique et dans beaucoup d’autres pays.

Ainsi, en France, il y a l’Arrêté du 8 octobre 2018. Qui indiquent les espèces qui sont en libre de détention ou non. L’Ophiophagus hannah fait partie des élapidés comme indiqué sur la taxonomie de reptile-database. Et de ce fait, il y a le placement de celui-ci en colonne (c) de cet arrêté.

Ce qui signifie qu’il vous faut un Certificat de capacité (CDC). Ainsi qu’une Autorisation préfectorale d’ouverture (APO) de 1ère catégorie pour pouvoir détenir des Ophiophagus hannah. La raison est qu’il y a la considération de l’espèce comme dangereuses, voyez l’Arrêté du 21 novembre 1997.

Si vous êtes belge de la région de Wallonie, il faut consulter la liste positive. Si l’animal n’est pas dans la liste, ce qui est le cas de l’Ophiophagus hannah. Il vous faut obtenir un agrément, en outre, il vous faut aussi un permis d’environnement.

Les restrictions des pays exportateurs

Enfin, chaque pays exportateur à ses restrictions et vous devez les connaître. Si vous voulez importer une ou plusieurs espèces comme l’Ophiophagus hannah.

Par exemple en Inde, il y a le Wild Life (Protection) Act, 1972. Cet acte de protection de la vie sauvage datant de 1 972 indique plusieurs niveaux de restriction nommée Schedule (Annexe). L’Ophiophagus hannah fait partie de l’annexe II qui correspond à une assurance d’une protection absolue.

L’UICN

Il s’agit d’un organisme et non une loi. Ainsi, vous n’avez pas l’obligation de la suivre. Elle reste cependant très utile lorsque vous voulez participer à la conservation de la faune et de la flore. Parce que la CITES, actuellement en 2 022, n’inclut pas forcément toutes les espèces qui devraient y être.

Sur leur liste rouge, il y a le classement de l’Ophiophagus hannah comme Vulnérable. Avec une tendance descendante (en 2022). Dans la section Conservation Actions, il y a les informations pour aider à la conservation, si cela vous intéresse.

En captivité, vous pouvez faire un suivi avec d’autres éleveurs et créer un Registre généalogique (Studbook en anglais). Parce que cette espèce étant Vulnérable. De plus, l’état est différent selon les localités.

La captivité de l’Ophiophagus hannah

Vous en êtes arrivé à la partie qu’il ne faut pas négliger. Si vous voulez un jour avoir des Ophiophagus hannah. En effet, de mauvaises conditions de maintenance ne vous permettront pas de les maintenir longtemps. Et d’aider à la conservation de l’espèce ex-situ (en captivité) et encore moins in-situ (dans la nature).

Selon Gernot Vogel

Dans son livre Venomous Snakes of Asia, Gernot Vogel indique plusieurs informations pour la maintenance de l’Ophiophagus hannah. Il explique que pour la taille de l’espace de vie. Qu’il faudrait utiliser la formule : longueur du serpent × 1,5 × 0,75 × 0,75.

L’espace de vie devrait avoir une partie aquatique parce qu’il est semi-aquatique. Note : en réalité, il parcourt souvent de longues distances dans l’eau. Il n’est pas directement comme le genre Laticauda.

Ce serpent s’adapte à tout type d’environnement, selon lui. En outre, il indique que l’Ophiophagus hannah est nocturne. Et il n’y a pas besoin d’hibernation pour les faire reproduire. Puis, il indique qu’il est ovipare, ce qui signifie que la femelle pond des œufs. Le comportement est ni placide ni agressif, il est entre les deux plutôt actif.

Son régime est ophiophage, donc il mange principalement d’autres serpents. Enfin, il indique que cette espèce est plutôt pour des éleveurs ayant déjà une très bonne expérience.

La maintenance chez VenomWorld

En août 2 022, j’ai pu avoir la chance de visiter la structure de VenomWorld. Où il y avait des Ophiophagus hannah, dont de la localité de Chine.

Il y a le placement des grands spécimens dans des terrariums de type Herptek genre des HTB180. Dedans, il y a une cachette et du substrat de type écorce.

Ophiophagus hannah dans son terrarium chez VenomWorld
Ophiophagus hannah dans son terrarium chez VenomWorld

Ce jour-là, j’avais malheureusement des problèmes d’oreilles auxquelles je n’ai pas pu attendre grand-chose. Cependant, j’ai pu entendre à un moment, parce que j’étais tout proche. Qu’ils les nourrissaient avec des rongeurs qu’ils mettaient dans une gamelle.

Puis, ils ont justifié cela en parlant d’une autre personne. C’est un débat auquel je ne voudrais pas trop rentrer. Les histoires avec des morceaux de serpents contenant de souris à l’intérieur. Afin de lui imposer une nourriture qui n’est à la base pas la sienne.

Puis, ce qu’il y a de certains ce qu’ils avaient un Ophiophagus hannah. Qu’ils souhaitent replacer ailleurs nommé « Monsieur », c’est le seul serpent qui a reçu un nom dans leur structure.

En outre, ils ont aussi réussi à obtenir des jeunes Ophiophagus hannah malgré les conditions minimales. Sachez quand même que VenomWorld est une société qui extraite du venin pour sauver des vies, c’est donc d’utilité publique.

Ainsi, leur objectif n’est pas le bien-être animal. Et malgré cela, comme indiqué plus haut, ils ont quand même des serpenteaux. Ceux qui signifient que les serpents maintenus se sentent bien, et ce, malgré la perception que nous pourrions avoir !

Ophiophagus hannah Cobra royal en dehors de son terrarium chez VenomWorld
Ophiophagus hannah en dehors de son terrarium chez VenomWorld

D’autres personnes francophones

En France, il y a au moins une autre personne qui possède un Ophiophagus hannah. Cette personne, j’en ai déjà fait référence plus haute, il s’agit de Philippe GILLET. Il possède une association nommée INF’FAUNE. Vous le retrouvez quelques fois dans des interviews en vidéo et autres. Dans certaines de ces vidéos, vous pouvez apercevoir son Ophiophagus hannah dans le salon !

Enfin, il y a un Suisse francophone qui se nomme Christian Derwey. Qui a au moins un Ophiophagus hannah, dont j’ai entendu dire qu’il avait effectué une formation en Thaïlande. Son site se nomme SNAKE breeder.

Évidemment, si vous cherchez plus d’information, vous pouvez contacter ces personnes et cette structure.

La fiche théorique

Pour maintenir un animal que ce soit un Ophiophagus hannah ou toutes autres, il faut bien connaître celui-ci. Nous avons vu que celui-ci faisait environ 5 mètres pour les mâles et 3 mètres environ pour les femelles. Cela vous donne une base de la taille du terrarium.

Ainsi, personnellement, je suis la règle Suisse qui dit que la longueur doit être à la taille du serpent. Que la largeur doit être de la moitié et que la hauteur doit être aussi la moitié pour les non (semi-)arboricoles.

Avec cela, vous savez qu’il est semi-aquatique. Ainsi, vous pouvez mettre un bassin et faire une longueur plus grand de l’ordre d’un tiers de plus par exemple. Si vous avez opté pour un bassin alors le substrat devra être compatible avec l’humidité, comme l’écorce de coco.

De plus, l’Ophiophagus hannah est en fait semi-arboricole, ce qui signifie que la hauteur minimale devient les ¾ de la longueur du serpent. Ainsi, il peut y avoir le placement de grosses branches, pour qu’il puisse monter ou descendre.

Le chauffage

Vue la taille du terrarium le plus simple et de ne plus opter pour des points chauds. Mais plutôt pour un radiateur qui chauffera l’espace de vie voir la pièce s’il y a d’autres animaux. Toujours régler avec un thermostat.

Les températures dépendront de sa localité. Par exemple, si celui-ci vient de Sintang (commune d’Indonésie). Vous pouvez aller chercher les températures qu’il y a dans cette commune, sur des sites comme climate-data.org.

Une fois le serpent mis dans son terrarium observer bien son comportement. Cela vous donnera des indications sur les réglages à faire.

Voyez aussi des photos sur des sites comme iNaturalist. Cela vous donnera une meilleure idée de son habitat et de son micro-climat.

L’hygrométrie et l’air

Tout comme pour les températures, vous pouvez trouver les pourcentages d’humidités en regardant sur le site de climate-data.org. Cela ne va pas vous donner une idée précise parce qu’il faut prendre en compte son micro-climat. Cependant, cela donne une bonne idée de la chose.

Si l’hygrométrie que vous cherchez à avoir est très haute. Dans ce cas, il faut impérativement chercher à ventiler l’espace de vie. En effet, votre serpent se trouve dans un endroit confiné. S’il n’y a pas un renouvellement de l’air correctement et que l’hygrométrie est très haute. Votre serpent va attraper des maladies et va en mourir. Surtout si l’air est très chaud.

L’éclairage

Celui-ci n’est pas forcément nécessaire si le serpent a accès à la lumière du jour. Si ce n’est pas le cas, il faut un éclairage artificiel. Là aussi, il est bon de chercher son micro-habitat pour savoir s’il est plutôt dans la lumière ou non. De plus, comme nous l’avons vu, il est plutôt diurne, quoi que Gernot Vogel dit l’inverse. Est-ce que cette différence d’avis est liée aux localités ?

En partant sur le fait qu’il est diurne. L’éclairage recherché serait de 4 500 K à 6 500 K. Avec un indice des rendus des couleurs de 90 minimums. Pour la luminosité compter 8 000 lux au sol de l’espace de vie.

Si vous partez du fait qu’il est plutôt nocturne. Vous pouvez partir sur les valeurs suivantes 3 000 K à 4 000 K. Et de 1 500 lux à 2 200 lux pour la luminosité au sol.

Les UV-A et les UV-B ne sont pas nécessaires. Parce que ce serpent mange des vertébrés qui contiennent déjà tout le nécessaire.

La nourriture

L’Ophiophagus hannah à comme vous l’avez lu plus haut à un régime particulier dans la nature. Composer principalement de serpents. Et vous avez aussi lu que chez VenomWorld, il leur donnait simplement des souris dans une gamelle.

Personnellement, je préfère opter pour un régime naturel et c’est ce que je vous conseille. Parce qu’il parait qu’il y a eu des rapports de mort par calcification. Autrement dit, des morts à cause de surdose de calcium comme l’hypercalcémie.

Il existe des serpents qui sont plutôt prolifiques. Comme les Boaedon et les Coelognathus qui ce reproduisant plusieurs fois dans l’année. Ils sont de bons candidats à côté d’autres serpents. Pour une bonne diversification, cherchez à partir sur au moins 5 types de serpents différents.

Si des serpents devaient manquer, sachez qu’au préalable, vous pouvez le congeler lorsque vous en avait beaucoup. À défaut, de temps en temps donner des lézards, des amphibiens ne devrait pas leur créer du tort. Voir même pour les rongeurs ou les oiseaux à condition qu’ils les prennent.

Le prix des Ophiophagus hannah

Celui-ci dépendra de plusieurs facteurs comme : la localité, la morph, l’âge et aussi de l’acheteur et du vendeur. Le prix est toujours à un accord entre deux personnes l’acheteur (vous) et le vendeur.

Pour avoir une idée du prix du marché, vous pouvez aller sur des places de marchés comme Enimalia et Terraristik. Au moment où j’ai regardé, je n’ai pas trouvé d’annonce avec des prix. Cependant, si ma mémoire est bonne, j’avais déjà vu des annonces pour plus de 1 000 € pièce. Pour des standards.

Bien sûr, vous êtes libre de contacter les annonceurs pour connaître leur prix. Enfin, j’attire votre attention. Comme vue plus haut il y a la soumission de ce serpent à un permis dans beaucoup de pays. Avant de vous procurer un tel animal, vous devez d’abord avoir votre permis.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Ophiophagus hannah. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Ophiophagus hannah. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.

En vous inscrivant gratuitement :

Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,
– Sébastien

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur l’Ophiophagus hannah.

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