Grand Est, FRANCE, le 28 octobre 2 022, les Bothrops.
De : Sébastien KENNEL

Bothrops bilineatus smaragdinus / Trigonocéphale vert / Bothrops à deux raies / Grage jacquot / Jararaca vert
Source d’origne : Mike Pingleton (Bothrops bilineatus smaragdinus)

Bonjour, c’est Sébastien.

Est-ce que vous avez un intérêt par les serpents arboricoles ou terrestre d’Amérique du Sud ?
Est-ce que vous vous demandez s’il est possible d’en avoir et par lequel commencer ?
Enfin, est-ce que vous souhaitez avoir des connaissances ou approfondir vos connaissances sur les Bothrops ?

Si, vos réponses sont oui à ces questions, alors vous devriez lire cet article. Parce qu’il contient les réponses à vos questions.

La suite de cet article va vous rendre comme un expert sur le sujet. Vous serez incollable et vous pourrez impressionner vos amis ou quiconque qui le demande, par votre connaissance sur le sujet.

Qu’est-ce qu’un Bothrops ?

Il s’agit d’un serpent évidemment, mais encore ? Il fait partie de la famille des Viperidae (vipéridés), ce qui classe ce genre à côté de nos vipères européennes. Tels que la Vipera aspis, la Vipera berus, la Vipera ammodytes etc.

Cependant, ce genre ne fait pas partie de la même sous-famille. Il fait partie de la sous-famille des Crotalinae (Crotalinés). Or que les vipères européennes sont d’une autre famille. Qui est la famille des Viperinae (Vipérinés).

Vous vous demandez sûrement quelle est la différence entre ces deux sous-familles ? Eh bien, la différence réside que dans le cas des Bothrops, ils possèdent des fossettes thermosensibles. Ce qui n’est pas le cas des vipères européenne ou bien des Atheris. Ils font partie de la même sous-famille que les Trimeresurus, Bothriechis ou bien encore les Crotalus.

Si vous avez déjà étudié ou possédez déjà des espèces comme le Corallus batesii ou le Morelia viridis. Vous savez qu’ils ont leurs fossettes thermosensibles au niveau des lèvres. Pour les Crotalinae, il y a leur emplacement entre l’œil et la narine. Voyez la photo dans l’article sur les Trimeresurus.

Ces fossettes thermosensibles permettent de détecter les proies homéothermes (à sang chaud), comme les mammifères. Ainsi, lors de nourrissage, il vous sera bon de faire attention que les proies ne sont pas froides. Or, que cela n’aurait aucune importance pour des Viperinae comme les Cerastes ou les Pseudocerastes.

Souvent, il y a l’appellation en français de « Fer de lance ». Et cela cause une confusion parce qu’il y a aussi souvent l’appellation des Trimeresurus de cette manière. De ce fait, il faut préférer un des autres noms vernaculaires que ce soit Trigonocéphale, Grage ou Jararaca. À défaut ajouter un adjectif.

Les autres capacités

Comme tous les Viperidae, sans exception, ils ont la capacité d’envenimation. Certains sont arboricoles et d’autre sont simplement terrestres. Il s’agit d’un large groupe dont vous allez découvrir la liste plus bas, laissez moi juste le temps d’y venir.

Comme ils ont la capacité d’envenimation, il y a la déclaration comme dangereux à juste titre par beaucoup de pays. Vous allez en apprendre plus juste plus bas. De même pour le type de crochet.

L’étymologie des Bothrops

Ce nom scientifique provient à l’origine du grec ancien. Deux mots le composent, le premier est βοθρίον (vothríon) qui à la signification de fossette. Et le second mot est ὄψ (óps) qui veux dire œil ou face.

Si vous regardez la tête du serpent de face. Vous voyez très bien les deux fossettes thermosensibles entre chaque œil et narine, de là le nom. Voyez la première photo de l’article, vous le voyez superbement sur ce Bothrops bilineatus ;-).

La taxonomie des Bothrops

C’est le zoologiste et herpétologiste Johann Georg Wagler, un Allemand né le 28 mars 1 800 à Nuremberg. Qui a donné le nom de Bothrops en 1 824. Wagler est mort le 23 août 1 832 à Moosach. Il y a eu la validation de ce nom par l’ICZN. Et cela reste toujours le nom actuel en 2 022.

L’ICZN, c’est la Commission internationale sur la nomenclature zoologique dit International Commission on Zoological Nomenclature.

Néanmoins, il y a eu la donation de plusieurs synonymes avec le temps. Il y a eu le nom de Bothriopsis par Wilhelm Carl Hartwich Peters en 1 861. Peters était un zoologiste allemand né le 22 avril 1 815 à Coldenbüttel. Et mort le 20 avril 1 883 à Berlin.

Puis, il y a Samuel Walton Garman qui a donné le nom de Rhinocerophis en 1 881. Garman était un naturaliste et zoologiste américain. Il est né le 5 juin 1 843 dans le Comté d’Indiana en Pennsylvanie. Sa mort est venue le 30 septembre 1 927 à l’âge de 84 ans.

Enfin, Allyson M. Fenwick et al. ont donné le nom de Bothropoides en 2 009 à certaines espèces du genre. La raison était que ces espèces diffèrent des autres crotales d’Amérique du Sud par 38 caractères mitochondriaux. Puis en 2 012 Paola A. Carrasco et al. ne valident pas se fait, est rend le genre Bothropoides comme un synonyme de Bothrops.

Les 5 Bothrops les plus courants en captivité

Il existe pas moins de 48 espèces différentes de Bothrops en 2 022, selon reptile-database. Il y a l’élevage de certaines de ces espèces en captivité et d’autre pas encore. Après une analyse des annonces sur Terraristik. Il y aurait au moins 15 espèces de Bothrops élevé en captivité en Europe. Certaines sont plus courantes et d’autres le sont moins.

Afin, d’avoir une limitation à 5 espèces, il y a un second tri réalisé. La base de ce tri est sur le plus grand nombre de recherche sur la toile. Autrement dit sur les espèces qui vous intéressent sûrement le plus.

Le Bothrops atrox

C’est clairement le Bothrops, le plus courant, d’ailleurs son nom français est Trigonocéphale commun. Il a une grande air de répartition sur pas moins de 10 pays du nord de l’Amérique du Sud. Ces pays sont la Bolivie, le Brésil, la Colombie, l’Équateur, la Guyana, la Guyane et le Pérou. Et aussi, la République de Trinité-et-Tobago, le Suriname et le Venezuela. Selon la carte de la liste rouge de l’UICN.

Il s’agit d’un serpent qui pourrait atteindre 1,98 mètre selon Phelp, 1 981. Toujours selon Phelp, il se trouverait dans les forêts et dans les plantations à la recherche de rongeurs. Du côté de Clinical Toxinology Resources la taille indiqué est plutôt de 0,80 mètre… Pour Mark O’Shea dans son livre The book of snakes, la taille indiqué est de 0,75 mètre à 1,25 mètre.

C’est un serpent ovovivipare qui peut faire une mise-bas jusqu’à 80 bébés, d’environ 30 centimètres, selon Carnley, 1 996.

Il est principalement terrestre et nocturne selon Clinical Toxinology Resources. Et il semblerait qu’il ait la capacité de nager quand il le souhaite et de monter à de faibles hauteurs. De côté de Gernot Vogel dans son livre Venomous Snakes of South America. Il indique de son côté que le serpent est plutôt terrestre et arboricole et qu’il est cathéméral. Autrement dit, il est actif de jour comme de nuit.

Concernant sa dangerosité, elle est de 4 sur 6, selon Clinical Toxinology Resources. Et de 3 sur 3 pour Gernot Vogel.

Bothrops atrox
Source d’origne : Renato Gaiga (Bothrops atrox)

Le Bothrops asper

Il s’agit du second Bothrops le plus commun en captivité. Il a une aire de répartition dans la nature qui est plus haute que le Bothrops atrox. Cela commence du sud du Mexique jusqu’au nord de l’Équateur, de la Colombie et du Venezuela. Il est donc présent sur une bonne partie de l’Amérique centrale. En effet, vous le trouverez au Belize, au Costa Rica, à Honduras, au Guatemala, au Nicaragua et au Panama.

Cependant, il est à noter qu’il n’y a pas sa présence au Salvador.

Mark O’Shea indique pas mal d’information à travers son livre The book of snakes. Il s’agirait d’un serpent qui s’adapte à pas mal d’habitat, en passant des forêts tropicales vierges aux plantations dégradé. Selon lui, il est la cause de pas mal de morsure et de mort, il est très agressif et redouté. D’ailleurs, vous pouvez trouver des photos sur Internet montrant le fort taux de nécrose qui est vraiment impressionnante.

Selon O’Shea, il y a la composition d’un régime de mille-pattes et de lézards pour les juvéniles. Quant au adulte, ils mangent des mammifères et des oiseaux. Enfin, il y aurait aussi des actes de cannibalisme. Ainsi, pensez à séparer vos spécimens ou nourrissez-les bien.

La taille qu’il indique est de 1,80 mètre à 2,50 mètres. Ce qui fait de lui l’un des plus grands Bothrops. Autrefois, il était une sous-espèce du Bothrops venezuelensis.

Enfin, pour la reproduction, il est ovovivipare et la femelle fait des mise-bas de 20 nouveaux-nés à 90 nouveaux-nés.

Bothrops asper
Source d’origne : Christian Saavedra (Bothrops asper)

Le Bothrops barnetti

Il s’agit d’un petit Bothrops ayant une taille d’environ 45 centimètres selon Clinical Toxinology Resources. Son aire de répartition se situe seulement à deux pays de l’Amérique du Sud. Dans le sud-est de l’Équateur et dans le nord-est du Pérou. C’est selon la carte de la liste rouge de l’UICN.

Il s’agirait d’un Bothrops qui est terrestre et principalement nocturne selon Clinical Toxinology Resources. Il y a la confirmation dans le livre Venomous Snakes of South America. Cependant Gernot Vogel indique que la taille serait de 140 cm ce qui est une grande différence. Et dans le document The Living Hazards Database. Vous pourrez retrouver une taille moyenne de 50 cm à 80 cm pour un maximum de 140 cm.

De plus, il indique une défensive de 3 sur 3. Or que Clinical Toxinology Resources parle d’une dangerosité de 2,5 sur 6.

Son habitat est près des courants et des ruisseaux dans les broussailles arides du désert. C’est selon The Living Hazards Database. Il y a la confirmation par Clinical Toxinology Resources qui indique aussi des savanes boisées.

Sans affirmation, The Living Hazards Database indique que leur régime naturel serait principalement des petits mammifères et des oiseaux. Et peut-être aussi des lézards et des grenouilles. Il n’y a aucune indication donnée par Gernot Vogel à ce propos. Si vous cherchez plus d’information peut-être vous en trouverez sur ResearchGate.

Gernot Vogel indique que l’espèce est ovovivipare or que The Living Hazards Database ne l’affirme pas pour autant. Il n’y a pas d’indication du nombre de nouveau-nés par litière sous ces références.

Bothrops barnetti
Source d’origne : Santiago Bullard Cunliffe (Bothrops barnetti)

Le Bothrops erythromelas

L’aire de répartition de celui-ci est petite, se situant sur une petite partie du nord-est du Brésil. Il a une taille moyenne de 40 cm à 50 cm pour une taille maximum de 85 cm. C’est selon le document de The Living Hazards Database. Clinical Toxinology Resources parle de 40 cm pour un maximum de 85 cm.

Il aimerait les forêts épineuses arides ou semi-arides ainsi que les zones rocheuses ouvertes. Enfin, il y a eu la visualisation de celui-ci dans les marges des rivières. C’est selon The Living Hazards Database avec des informations similaires sur Clinical Toxinology Resources.

Gernot Vogel indique qu’il s’agit d’un serpent terrestre et arboricole. Ce que confirme Clinical Toxinology Resources en précisant qu’il est principalement terrestre avec de possible monté sur des végétations base.

Concernant la défensive du Bothrops erythromelas, Clinical Toxinology Resources indique une dangerosité de 2 sur 6. Et de 3 sur 3 dans Venomous Snakes of South America.

Puis, pour son régime, il y aurait la composition de mammifères, de lézards et d’anoures, selon Gernot Vogel. Du côté de Clinical Toxinology Resources, il indique qu’il mange principalement des rongeurs et des lézards.

Enfin, pour sa stratégie de reproduction, elle serait ovovivipare selon Gernot Vogel.

Bothrops erythromelas
Source d’origne : HGHjim (Bothrops erythromelas)

Le Bothrops pictus

Pour ce dernier du top 5, il se trouvera dans l’ouest du Pérou. Au niveau des côtes sans les extrémités nord et sud. Voyez la carte de la liste rouge de l’UICN.

Il s’agit d’un petit Bothrops d’une taille de 35 cm pour un maximum de 60 cm selon Clinical Toxinology Resources. The Living Hazards Database indique de son côté moins de 60 cm.

Il est terrestre et nocturne selon les données de Gernot Vogel et de Clinical Toxinology Resources.

Son habitat est les collines arides et semi-arides et les vallées de rivière. Ainsi que, la Cordillère des Andes inférieurs et sèches et les régions rocheuses et sèches. Enfin, il est aussi présent dans les arbres légumineux et broussailleux dispersés. Selon The Living Hazards Database. Ils indiquent aussi l’élévation de 500 mètres au-dessus de la mer à moins de 2 300 mètres.

Il serait ovovivipare selon Gernot Vogel et probablement selon The Living Hazards Database. La taille de la litière est inconnue.

Concernant sa diète, The Living Hazards Database indique qu’il mange principalement des petits rongeurs. Ainsi que des oiseaux nichant au sol et d’autre petits animaux disponible. Or que Gernot Vogel indique des lézards !

Vous en venez à sa dangerosité qui est de 2,5 sur 6 pour Clinical Toxinology Resources. Et de 3 sur 3 pour Gernot Vogel.

Bothrops pictus
Source d’origne : Santiago Bullard Cunliffe (Bothrops pictus)

Un Bothrops hermaphrodite

Parmi tous les Bothrops existant, il y a au moins un qui a la particularité d’être hermaphrodite. C’est-à-dire que les femelles peuvent se transformer en mâle. Ce qui n’est pas la même chose que la parthénogenèse. C’est quand la femelle n’a pas besoin d’un mâle pour se reproduire. Ce serpent, c’est le Bothrops insularis.

Selon la carte de la liste rouge de l’UICN. Il se situe sur l’île de Queimada Grande d’où son nom scientifique « insulaire ». Il y a l’élevage de ce Bothrops en captivité par l’institut Butantan. D’ailleurs il semblerai que seul l’institution Butantan à le droit d’aller sur l’île de Queimada Grande. Cependant, il y a la vente de ce Bothrops dans le marché noir. À des prix pouvant aller jusqu’à 10 000 $, selon les rumeurs.

Mark O’Shea indique que le Bothrops insularis aurait une taille de 70 cm à 120 cm. Son habitat est les forêts de broussailles rocheuses. Il est principalement terrestre et aussi arboricole. Ce crotale mange les oiseaux passereaux, les mille-pattes et aussi l’espèce de serpent Dipsas albifrons.

C’est un serpent ovovivipare est aurait des litières de 2 nouveaux-nés à 10 nouveaux-nés. Il serait le serpent le plus venimeux d’Amérique, toujours selon Mark O’Shea sans pour autant indiqué le DL50 de celui-ci. Le DL50, c’est la dose létale médiane. Autrement dit une unité de mesure indiquant la quantité nécessaire pour tuer 50 % d’un groupe d’étude.

Gernot Vogel précise dans son livre Venomous Snakes of South America que celui-ci est diurne. Avec une dangerosité de 3 sur 3. Quant à Clinical Toxinology Resources, il indique une dangerosité de 2,5 sur 6.

La situation de l’espèce

Enfin, il y aurait seulement 5 000 spécimens sur cette petite île de 43 hectares ! Et il y a un programme de surveillance, sur cette île depuis 2019 selon l’UICN. Ainsi, l’espèce est en danger critique d’extinction, à cette période de 2 022.

Bothrops insularis
Source d’origne : Omar Neto (Bothrops insularis)

Deux Bothrops principalement arboricoles

Mise à part le magnifique Bothrops insularis. Il y a deux autres Bothrops qui sont vraiment jolies à mon sens. Ainsi, je souhaitais vous en faire part. Parce qu’il a de grandes chances que ça vous plaira aussi. De plus, la bonne nouvelle, c’est que ce sont deux Bothrops se trouve en captivité. Il y en a même dans l’Union européenne, la France incluse et de manière légale.

Enfin, comparé aux précédents, ils sont principalement arboricoles.

Le Bothrops bilineatus

Il s’agit d’un Bothrops qui a une couleur verte sur le dos avec un ventre jaune. Il y a deux sous-espèces en 2 022. Et il semble que la différence vienne des sombres rayures verticales sur les écailles supralabiales. Elles ne seraient pas présentes chez le Bothrops bilineatus smaragdinus. De plus, cette sous-espèce n’aurait pas de taches brunes ou brun rougeâtre sur le dos, uniquement des points noires.

Cette espèce se trouve dans deux localités différentes. La plus petite ne contient que la sous-espèce Bothrops bilineatus bilineatus. Se situant dans la forêt atlantique au Brésil.

Mise à part la forêt atlantique, vous la trouverez en Colombie, au Venezuela et en Guyana. Mais aussi, au Suriname, en Guyane et au nord-est du Brésil.

Quant au Bothrops bilineatus smaragdinus, il se trouve en Colombie et au sud du Venezuela. Et aussi au nord-ouest du Brésil, en Équateur, au Pérou et en Bolivie.

Vous trouverez cette espèce dans les forêts tropicales de plaines. Recherchant des grenouilles, des lézards, des oiseaux et des petits mammifère, selon Mark O’Shea. Il est principalement arboricole et il avait même eu le placement de celui-ci dans le genre Bothriopsis pour cela. À plusieurs reprises avec 5 autres Bothrops.

Leur queue est un leurre que ce soit pour les juvéniles ou pour les adultes. Ce Bothrops fait une taille d’environ 70 cm à 100 cm, toujours selon Mark O’Shea. Gernot Vogel indique qu’il est nocturne.

Concernant la litière elle fait de 4 nouveaux-nés à 16 nouveaux-nés, il est ovovivipare.

Enfin, concernant la dangerosité elle est de 2,5 sur 6 pour Clinical Toxinology Resources. Et de 3 sur 3 dans Venomous Snakes of South America.

Bothrops bilineatus ssp.
Source d’origne : Matthieu Berroneau (Bothrops bilineatus bilineatus)

Le Bothrops chloromelas

Il faisait aussi partie du genre Bothriopsis, autrement dit, il s’agit du second Bothrops qui est principalement arboricole. Il y a ma connaissance deux formes différentes. Une qui est d’un bleu clair et de l’autre qui est jaune, tous deux avec un mouchetage noire. Des photos de ces formes se trouvent dans le livre Venomous Snakes of South America.

Selon, l’UICN, il est sur une petite aire de répartition. Qui se trouve au centre du Pérou sur la Cordillère centrale. Son habitat est les forêts sèches aux forêts pluvieuses, ainsi que les plantes vivantes. Il mangerait des grenouilles, des oiseaux et des rongeurs. C’est un serpent qui est actif pendant la nuit et qui est ovovivipare, selon Gernot Vogel.

Pour sa dangerosité, il y a l’indication de 3 sur 3 pour Gernot Vogel. Et sur Clinical Toxinology Resources, il n’y a pas d’information.

Son étymologie vient du grec ancien. Où il y a la composition de deux mots « χλωρός » (khlôros) qui signifie « vert » ou d’un « jaune verdâtre ». Et « μέλας » (mélas) pour « noir ». Cela vient de sa livrée de la forme jaune.

J’ai pu découvrir cette espèce grâce à VenomWorld. D’abord à travers internet puis en allant chez eux lors d’une formation. Et ils ont expliqué que cette espèce causée des problèmes de reproduction en captivité. En effet, un seul sexe sortait des litières. De ce fait, elle ne se trouve pas facilement en captivité.

Ainsi, il vaut mieux laisser cette espèce aux personnes qui font des recherches, pour trouver comment avoir les deux sexes. Qui est sûrement liée à la température.

Bothrops chloromelas
Source d’origne : Matthieu Berroneau (Bothrops chloromelas)

Les trois nouveaux Bothrops

Ces dernières années, il y a eu bon nombre de changement dans la taxonomie. C’est-à-dire des sous-espèces qui ont était élever en rang d’espèce ou inversement. Et aussi, il y a des nouvelles espèces découvertes, souvent sur des îles ou des montagnes.

Et vous allez maintenant découvrir les trois dernières espèces déclarés en 2 022. Une date de 2 021 et les deux autres de 2 022.

Le Bothrops germanoi

Il a eu sa découverte sur l’île de Moela en 2 022. Il diffère sur 22 points à rapport le Bothrops jararaca. Comme une SVL chez les adultes 51 cm à 63 cm. 196 à 204 écailles ventrales chez les femelles et 190 à 202 écailles ventrales chez les mâles. 51 à 60 écailles sous-caudales chez les femelles et 58 à 66 écailles chez les mâles. Trois intercanthals antérieurs… Selon Fausto E. Barbo et al..

Sur la côte de la municipalité de Guarujá, il y a le territoire côtier de l’île de Moela. Elle est actuellement sous la concession de la marine brésilienne. Qui gèrent le site ainsi que le Phare de Moela à travers la Capitainerie des Ports de São Paulo (CPSP). Le nom vient de son apparence géographique ressemblant à un gésier de poulet.

Enfin, pour le nom du Bothrops germanoi, il est en l’honneur de Valdir J. Germano. Germano est un scientifique qui a plus de 30 ans de dévouement à la collection herpétologique de l’Institue Butantan. Butantan est une institue brésilienne qui extrait du venin de serpents. Et qui aide à la conservation des serpents venimeux brésiliens.

Bothrops germanoi - juvénile
Source d’origne : Marcelo Ribeiro Duarte (Bothrops germanoi – juvénile)

Le Bothrops jabrensis

Sur la montagne de Pico do Jabre il y a eu la découverte de ce nouveau Bothrops. Dans une enclave de forêt humide se trouvant dans l’écorégion de Caatinga. Caatinga se trouve dans l’état de Paraíba, au nord-est du Brésil. L’épithète spécifique jabrensis est un nom en référence à la localité type. Où il y a eu la trouvaille de la nouvelle espèce.

Enfin, il diffère sur 22 points à rapport le Bothrops jararaca. Comme une taille adulte plus petite. Un dos principalement grisâtre et (ou) brunâtre. Un ventre blanchâtre ou gris clair. Des bandes postorbitaires brunâtres et étroites, avec une fine bordure blanche. Huit supralabiales… Selon Fausto E. Barbo et al..

Bothrops jabrensis
Source d’origne : M.N.C. Kokubum (Bothrops jabrensis)

Le Bothrops oligobalius

Contrairement aux deux précédents, celui-ci n’est pas une nouvelle espèce. Il était en fait un synonyme de l’espèce Bothrops brazili. En 2 020 les scientifiques Francisco Dal Vechio et al. parlait de clade du nord et de clade du sud. En 2 021, ces mêmes scientifiques avaient décidé de déclarer le Bothrops brazili du nord. Comme une nouvelle espèce le Bothrops oligobalius.

Dal Vechio et al. donne un diagnostique de 15 points. Dont voici les 5 premiers : une espèce au corps robuste, ayant une SVL de 25 cm à 80 cm environ. Une queue courte, de 3,5 cm à 11 cm. 23 écailles dorsales à 27 écailles dorsales sur le premier tiers du corps. 23 écailles dorsales à 25 écailles dorsales au milieu du corps. Et 18 écailles dorsales à 21 écailles dorsales sur le dernier tiers du corps.

Le nom scientifique dérive de deux mots grec « oligos » (peu) et « balios » (tacheté, pommelé). Ce nom fait référence au plus petit nombre de marques trapézoïdales latérales sur le corps comparé au Bothrops brazili.

Bothrops oligobalius
Source d’origne : William W. Lamar (Bothrops oligobalius)

Confusion, le Bothrops lanceolatus

Vous pourriez croire qu’il y a la recherche de ce Bothrops et qu’il se trouve facilement en captivité. En fait, ce n’est pas le cas. Un laboratoire a eu l’idée d’utiliser le nom de cette espèce pour son médicament de quoi avoir la confusion !

Maintenant, si vous cherchez vraiment des informations sur cette espèce en voici quelques-unes. C’est un Bothrops que vous trouverez sur l’île de la Martinique. Il y a eu l’extinction sur une partie de cette aire de répartition. Et l’UICN la déclaré comme étant en danger le 23 juillet 2 015.

La taille moyenne est de 1,5 mètre à 2 mètres et jusqu’à 3 mètres. Il aime les forêts humides tropicales, les forêts tropicales mouillées et aussi les coteaux rocheux. L’élévation serait de 1 300 mètres au-dessus de la mer.

Concernant son comportement, il est principalement nocturne. Il est terrestre et semi-arboricole montant jusqu’à 20 mètres. Il est très sur la défensive (4 sur 6 pour Clinical Toxinology Resources) et ovovivipare.

Enfin, les proies que mange le Bothrops lanceolatus sont les petits mammifères, les oiseaux, les lézards et possiblement les grenouilles. Selon The Living Hazards Database.

Bothrops lanceolatus
Source d’origne : HGHjim (Bothrops lanceolatus)

Les sous-genres du genre Bothrops

À l’heure actuelle en 2 022, il n’y a pas de sous-genre pour les Bothrops. Malgré le fait qu’il y a pas mal de travail à faire encore dans ce genre. Il y a pas moins de 48 espèces existantes. Avec des différences pouvant justifier des sous-genres voir une séparation.

Pour revenir en arrière, vous avez vu que les Bothrops bilineatus et Bothrops chloromelas avait une tentative de séparation. Par Wilhelm Peters, sous le nom de Bothriopsis. Du fait qu’ils soient principalement arboricoles, plutôt que terrestre. Les quatre autres espèces sont B. medusa, B. oligolepis, B. pulcher et B. taeniatus.

Remarque : il y avait aussi eu le classement du B. punctatus comme Bothriopsis, mais pas à la même période. C’est Kenneth R. G. Welch qui en est l’auteur, en 1 994.

Puis, vous avez aussi vu, le genre Bothropoides. Qui aurait pu ou qui pourrai devenir dans l’avenir un sous-genre. Dont les 10 espèces concernées sont : B. alcatraz, B. diporus, B. erythromelas, B. insularis et B. jararaca. Ainsi que B. lutzi, B. mattogrossensis, B. neuwiedi, B. pauloensis et B. pubescen.

Enfin, il y a eu la proposition de Rhinocerophis qui pourraient par la suite être un sous-genre. En voici la liste des 6 espèces : B. alternatus, B. ammodytoides, B. cotiara, B. fonsecai, B. itapetiningae et B. jonathani.

La liste complète des Bothrops

Maintenant, que vous avez fait un tour des espèces les plus courantes, des nouvelles espèces, etc. Vous souhaitez sûrement connaître, la liste complète des 48 espèces vivantes et connues en 2022. Avec leur nom scientifique, leurs noms français, les auteurs du taxon et les possibles sous-genres/nouveaux genres.

Voici la liste des 48 espèces de Bothrops :
EspèceNom françaisAuteur du taxonSous-genre / Nouveau genre
B. alcatrazTrigonocéphale d’AlcatrazOtavio A. V. Marques,
Marcio Martins et
Ivan Sazima, 2002
Bothropoides
B. alternatusTrigonocéphale croiséeAndré Marie Constant Duméril,
Gabriel Bibron et
Auguste Duméril, 1854
Rhinocerophis
B. ammodytoidesTrigonocéphale à nez courtFriedrich Leybold, 1873Rhinocerophis
B. asperTrigonocéphale rugueux ou
T. centro-américain
Samuel Garman, 1883Bothrops
B. atroxTrigonocéphale commun ou
T. atroce
Carl Linnaeus, 1758Bothrops
B. ayerbeiTrigonocéphale d’AyerbeFolleco-Fernandez, 2010Bothrops
B. barnettiTrigonocéphale de BarnettHampton Wildman Parker, 1938Bothrops
B. bilineatusTrigonocéphale vert ou
T. à deux raies
Prince Maximilian of Wied-Neuwied, 1821Bothriopsis
B. braziliTrigonocéphale du BrésilAlphonse Richard Hoge, 1954Bothrops
B. caribbaeusTrigonocéphale de Sainte-LucieSamuel Garman, 1887Bothrops
B. chloromelasTrigonocéphale du Pérou,
T. de la Cordillère centrale du Pérou ou
T. de la forêt inca
George Albert Boulenger, 1912Bothriopsis
B. cotiaraTrigonocéphale de CotiaraJoão Florêncio Gomes, 1913Rhinocerophis
B. diporusTrigonocéphale peintEdward Drinker Cope, 1862Bothropoides
B. erythromelasTrigonocéphale de CaatingaAfrânio Pompílio Gastos do Amaral, 1923Bothropoides
B. fonsecaiTrigonocéphale de FonsecaAlphonse Richard Hoge et
Helio Emerson Belluomini, 1959
Rhinocerophis
B. germanoiTrigonocéphale de MoelaFausto E. Barbo,
Booker W. William,
Duarte R. Marcelo,
Betina Chaluppe,
José A. Portes-Junior,
Francisco L. Franco et
Felipe G. Grazziotin, 2022
Bothrops
B. insularisTrigonocéphale insulaire ou
T. jaune
Afrânio Pompílio Gastos do Amaral, 1922Bothropoides
B. itapetiningaeTrigonocéphale de São PauloGeorge Albert Boulenger, 1907Rhinocerophis
B. jabrensisTrigonocéphale de JabreFausto E. Barbo,
Felipe G. Grazziotin,
Gentil A. Pereira-Filho,
Marco A. Freitas,
Stephenson H.F. Abrantes et
Marcelo N. de C. Kokubum, 2022
Bothrops
B. jararacaTrigonocéphale paresseuxPrince Maximilian of Wied-Neuwied, 1824Bothropoides
B. jararacussuTrigonocéphale doréJoão Baptista de Lacerda, 1884Bothrops
B. jonathaniTrigonocéphale de JonathanMichael Brown Harvey, 1994Rhinocerophis
B. lanceolatusTrigonocéphale de la MartiniquePierre Joseph Bonnaterre, 1790Bothrops
B. leucurusTrigonocéphale à queue blanche ou
T. de Bahia
Johann Georg Wagler, 1824Bothrops
B. lutziTrigonocéphale de Cerrado ou
T. de Lutz
Alípio de Miranda-Ribeiro, 1915Bothropoides
B. marajoensisTrigonocéphale de MarajóAlphonse Richard Hoge, 1966Bothrops
B. marmoratusTrigonocéphale marbréVinícius Xavier da Silva et
Miguel Trefaut Urbano Rodrigues, 2008
Bothrops
B. mattogrossensisTrigonocéphale du Mato GrossoAfrânio Pompílio Gastos do Amaral, 1925Bothropoides
B. medusaTrigonocéphale de la méduse ou
T. de la forêt du Venezuela
Richard Sternfeld, 1920Bothriopsis
B. monsigniferTrigonocéphale des volcans ou
T. de Santa Cruz
Juan Timms,
Juan C. Chaparro,
Pablo J. Venegas,
David Salazar-Valenzuela,
Gustavo Scrocchi,
Jairo Cuevas,
Gerardo Leynaud et
Paola A. Carrasco, 2019
Bothrops
B. moojeniTrigonocéphale de MoojenAlphonse Richard Hoge, 1966Bothrops
B. muriciensisTrigonocéphale d’Alagoas ou
T. de Murici
Hebert Ferrarezzi et
Elisa Maria Xavier-Freire, 2001
Bothrops
B. neuwiediTrigonocéphale de NeuwiedJohann Georg Wagler, 1824Bothropoides
B. oligobaliusTrigonocéphale aux petites tâchesFrancisco Dal Vechio,
Ivan Prates,
Felipe G. Grazziotin,
Roberta Graboski et
Miguel Trefaut Rodrigues, 2021
Bothrops
B. oligolepisTrigonocéphale de la forêt péruvienneFranz Werner, 1901Bothriopsis
B. osborneiTrigonocéphale de l’Équateur ou
T. d’Osborne
Antonio Freire Lascano, 1991Bothrops
B. otavioiTrigonocéphale de Vitória ou
T. d’Otavio
Fausto E. Barbo,
Felipe G. Grazziotin,
Ivan Sazima,
Marcio Martins et
Ricardo J. Sawaya, 2012
Bothrops
B. pauloensisTrigonocéphale à queue osseuseAfrânio Pompílio Gastos do Amaral, 1925Bothropoides
B. pictusTrigonocéphale du désertJohann Jakob von Tschudi, 1845Bothrops
B. pirajaiTrigonocéphale de PirajaAfrânio Pompílio Gastos do Amaral, 1923Bothrops
B. pubescensTrigonocéphale de l’UruguayEdward Drinker Cope, 1870Bothropoides
B. pulcherTrigonocéphale des Andes ou
T. de la Cordillère des Andes
Wilhelm Peters, 1862Bothriopsis
B. punctatusTrigonocéphale chocolatJuan Carlos García, 1896Bothrops
B. sanctaecrucisTrigonocéphale bolivienAlphonse Richard Hoge, 1966Bothrops
B. sazimaiTrigonocéphale de l’île FrancesesFausto E. Barbo,
Felipe G. Grazziotin,
Antonio P. Almeida,
Hussam Zaher,
João Luiz Grazziotin,
Rodrigo B. Gusmão,
José Mário G. Ferrarini et
Ricardo J. Sawaya, 2016
Bothrops
B. soneneTrigonocéphale moucheté des forêtsPaola A. Carrasco,
Felipe G. Grazziotin,
Roy Santa Cruz-Farfán,
Claudia Koch,
José Antonio Ochoa,
Gustavo J. Scrocchi,
Gerardo C. Leynaud,
Juan C. Chaparro, 2019
Bothrops
B. taeniatusTrigonocéphale à bandesJohann Georg Wagler, 1824Bothriopsis
B. venezuelensisTrigonocéphale du VenezuelaFernando Sandner-montilla, 1952Bothrops

Les anciennes espèces de Bothrops

Il y a eu le retravaillaient de ce genre à plusieurs reprises. Et dans certains cas, il y a eu l’acceptation par la communauté des scientifiques. De ce fait, il y a eu des nouveaux genres créés. Les plus connus sont le genre Bothriechis, le genre Lachesis et le genre Protobothrops.

Le genre Bothriechis

Il y a eu l’apparition de ce genre en 1 954 par Edward Harrison Taylor. Un herpétologiste américain née le 23 avril 1 889 à Maysville dans l’état du Missouri. Et il est mort le 16 juin 1 978. La séparation a eu lieu avec le Bothriechis supraciliaris qui était autrefois une sous-espèce du Bothriechis schlegelli.

En 2 022, il y a 11 espèces et il n’existe plus de sous-espèces. Elles proviennent principalement d’Amérique centrale. Et aussi de l’extrême sud du Mexique (Pour le B. bicolor et le B. rowleyi.). Ainsi que, de Colombie et de l’Équateur (Pour le B. schlegelii.). Les 11 espèces sont principalement arboricoles, fins et ils ont une longueur moyenne de 45 cm à 60 cm.

L’arbre phylogénétique des Bothriechis

En 2013, Josiah H. Townsend et al. ont crées un arbre phylogénétique, ce qui pourrait bien vous intéressez. En effet, plus les espèces sont proches et plus la maintenance et le comportement sont similaires sont l’être totalement.

Ainsi, l’espèce B. schlegelli et B. supraciliaris sont proches. Comme vous l’avez déjà lu plus haut. Et cette étude faite une différence entre deux localités pour le B. schlegelli. La localité de base serait celle venant de l’Équateur. Et l’autre celle qui vient du Costa Rica, d’Honduras et du Nicaragua. Auquel il ne faut pas les mettre ensemble à moins de vouloir faire du croissement.

Puis, notez aussi que B. schlegelli à plusieurs couleurs qui ne sont pas forcément lié à une localité !

Ensuite, vous avez un autre clade qui est le B. nigroviridis avec le B. lateris et le B. guifarroi. Enfin, il y a le clade B. bicolor qui contient l’espèce B. aurifer et l’espèce B. rowleyi.

Enfin, l’espèce B. marchi et l’espèce B. thalassinus sont seules.

Vous avez remarqué qu’il y a eu l’indication de seulement 10 espèces sur les 11 espèces. C’est parce qu’il y a eu la reconnaissance du B. nubestris plus tard, en 2 016. Avant, il était un synonyme du B. nigroviridis.

Bothriechis schlegelii Vipère Crotale à cils jaune vif
Source d’origine : Scott Beazley (Bothriechis schlegelii)

Le genre Lachesis

Il s’agit de grands serpents faisant une taille de 1,40 mètre à 2 mètres en moyenne. Ce n’est pas aussi grand que l’Ophiophagus hannah. Mais Mais quand même, c’est bien plus grand que les autres vipéridés comme les Trimeresurus, les Atheris etc.

Ce genre est apparu en 1 766 par Carl Linnaeus, un biologiste et zoologistique suédois. Qui est né le 23 mai 1 707 à Råshult et mort le 10 janvier 1 778 à Hammarby. Il y avait eu d’abord le classement de ses espèces dans le genre Crotalus. Puis cela à changer à plusieurs reprises. Les espèces étaient déjà dans le genre Lachesis en 1 803. Puis cela à changer pour être dans le genre Bothrops en 1 824.

Et ce n’est quand 1 946 qu’il est resté dans le genre Lachesis.

Il y a quatre espèces, dont le Lachesis muta possède une sous-espèce. La sous-espèce de base se trouve dans le nord de l’Amérique du Sud incluant la Guyane. Et la sous-espèce Lachesis muta rhombeata dans la forêt atlantique. Au niveau de la côte nord-ouest du Brésil.

Quant au Lachesis acrochorda, il se trouve dans le nord de l’Équateur et de la Colombie. Et aussi dans le sud du Panama. Il était un synonyme du Lachesis stenophrys. Vous en venez au Lachesis stenophrys qui a pour aire de répartition le Panama, le Costa Rica et le Nicaragua. Enfin, pour le Lachesis melanocephala, il se trouve au Costa Rica.

Ces serpents ont la réputation de faire partie des serpents venimeux les plus dangereux du monde. Avec pour nom « Maître de la brousse ». En France, Rémi KSAS (VenomWorld) est un fan de ce genre, possédant plusieurs espèces du genre…

Lachesis melanocephala Maître de la brousse à tête noire
Source d’origine : Reinaldo Aguilar (Lachesis melanocephala)

Le genre Protobothrops

En 1 861, Edward Hallowell avait déclaré l’espèce Protobothrops flavoviridis comme faisant partie du genre Bothrops. Edward Hallowell était un zoologiste américain né le 14 septembre 1 808 et mort le 20 février 1 860. Pourtant, ce genre ne se trouve pas sur le continent américain, mais en Asie. D’ailleurs, les scientifiques se battent et quelques fois, il y a la considération de ces espèces comme des Trimeresurus.

Vous les trouverez notamment au Japon, au Vietnam, au Laos, en Chine et à Taïwan. Mais aussi en Birmanie, au Bangladesh et au Népal.

Le prefixe « proto » viendrait du grec pour « prôtos » et il a la signification d’antérieur. Autrement dit ces espèces seraient plus anciennes que celle du genre Bothrops.

Le nombre d’espèces de Protobothrops en 2 022, selon la taxonomie de The Reptile Database, est de 15 espèces différentes. Dont, certaines ont des sous-espèces (Protobothrops flavoviridis et Protobothrops jerdonii).

Quelques-unes de ces espèces se trouvent en captivité dans l’Union européenne. Dont certaines sont en danger (Protobothrops mangshanensis), avec malheureusement aucun système de conservation mise en place. Comme un Registre généalogique (Studbook) etc.

Protobothrops jerdonii
Source d’origine : cowyeow (Protobothrops jerdonii ssp.)

Le genre Bothrocophias

La connaissance de ce genre est rare, pourtant, ils restent proches des Bothrops. C’est en 2 012 que Paola A. Carrasco et al. déplacèrent 6 espèces du genre Bothrops dans ce genre. Parce qu’après leurs analyses, il y avait plusieurs différences. Il y a eu l’acceptation de ce nouveau genre, contrairement aux propositions de Bothriopsis, Bothropoides et Rhinocerophis.

Vous retrouverez ces espèces dans le nord de l’Amérique du Sud, selon la liste rouge de l’UICN. La répartition étant l’Équateur, la Colombie, le Pérou et au nord de la Bolivie. Ainsi, qu’au nord-est du Brésil et à l’extrême sud du Venezuela.

Les 6 espèces sont : B. andianus, B. campbelli, B. colombianus, B. hyoprora, B. microphthalmus et B. myersi.

Plus tard en 2019, il y a l’ajout du Bothrocophias lojanus par Breno Hamdan et al.. Celui-ci se trouvant en Équateur.

Enfin, à l’heure actuelle, il n’y a aucune sous-espèce. Et ce genre ne se trouverait pas sur le moment en captivité dans l’Union européenne.

Bothrocophias campbelli juvénile
Source d’origine : James Christensen (Bothrocophias campbelli juvénile)

La conservation des Bothrops

À l’heure actuelle, en 2022, si vous regardez sur la Checklist of CITES Species. Vous remarquerez qu’il n’y a aucun Bothrops dans les annexes. C’est aussi le cas pour la CITES de la Convention de Berne.

Ainsi, aucune loi internationale et loi de l’Union européenne ne protègent ces espèces. En revanche, il peut y avoir des lois et des zones protégées dans les pays même. Et des actions de conservation.

Un moyen simple de savoir ce qu’il en est, est de regarder sur la liste rouge de l’UICN. Il y a une section « Conservation Actions ». Par exemple, il y a une zone de protection pour le Bothrops muriciensis. En revanche, il n’y a aucune autre action de conservation.

Dans le cas du Bothrops insularis déjà parler plus haut. Il est sur une zone de protection. Et de plus, il y a des actions de conservation, notamment en captivité par la société Butantan.

Si vous vous souciez de la conservation des animaux. Dans ce cas, il est bon de regarder son statut sur la liste rouge de l’UICN. S’il y a l’indication d’un statut vulnérable ou moins, il vaut mieux le laisser et prendre un autre. Sauf, bien sûr si vous participez à la conservation, avec un élevage suivi par un registre généalogique. Et des partenariats pour les réintroduire dans la nature.  

Le physique et le comportement des Bothrops

La taille diffère selon les espèces de Bothrops, le plus petit serait Bothrops itapetiningae pour une taille de 30 cm. Suivi de près par le Bothrops alcatraz et le Bothrops pictus d’une taille de 35 cm environ. Le plus grand est le Bothrops asper pour une taille, 1,20 mètre et jusqu’à 2,50 mètres. Suivi par le Bothrops lanceolatus et le Bothrops leucurus d’une taille de 1,10 mètre jusqu’à 2 mètres.

Vous pouvez retrouver la majorité des tailles sur Clinical Toxinology Resources.

Comme les autres vipéridés, ils ont les pupilles noires et elliptiques. Dans 90 % des cas, ils sont nocturnes avec des exceptions. Comme le B. asper et le B. atrox qui sont cathémérals (actif de jour comme de nuit). Ainsi que le B. brazili, le B. jonathani, le B. medusa, le B. muriciensis, B. taeniastus et le B. venezuelensis. Quant au Bothrops insularis il serait diurne.

Ils seraient tous ovovivipares dont ils n’ont pas besoin d’hibernation pour 99 % d’entre eux. En revanche, la saison des pluies peut jouer selon les espèces. L’hibernation est possible pour le Bothrops alternatus, mais pas obligatoire. Il y a la recommandation pour le Bothrops diporus,

Il y a souvent l’indication d’un comportement agressif dû, en fait à leur méthode de chasse. En effet, les Bothrops terrestres chassent à l’affût pour dans 90 % des cas.

La majorité est terrestre avec quelques-uns qui sont semi-arboricoles et six qui sont arboricoles. Que vous avez déjà lu dans la section « sous-genres » juste au-dessus.

Le biotope

Il est pour 90 % des cas des forêts sèches à humides avec des plantes vivantes. Ou alors le biotope est des savanes humides. Voyez le livre : Venomous Snakes of South America, pour plus d’informations. Il y a quelques exceptions qui préfèrent les savanes sèches et les prairies, telles que : B. barnetii, B. jonathani. Puis, il y aussi ceux qui préfère les deux type de savanes comme le B. lutzi.

Ensuite, vous avez le B. pictus qui aime les zones arides et les savanes sèches. Et le B. roedingeri qui aime les zones arides et les forêts sèches à humides.

Enfin, il n’y a pas vraiment de dimorphisme sexuel visible pour cette espèce.

Les venins des Bothrops

La composition des venins peut changer selon les espèces, néanmoins cela reste souvent proche dans le même genre. Dans le cas des Bothrops, les deux les plus étudiés sont le Bothrops atrox et le Bothrops asper. Les deux indiquent qu’ils sont myotoxiques, procoagulants et hémorragiques.

En revanche, pour ce qui est de la néphrotoxine et de la nécrotoxine cela change. Dans le cas du Bothrops atrox, c’est possiblement présent. Or que dans le cas du Bothrops asper la néphrotoxine n’est probablement pas présente et la nécrotoxine est présente.

De plus, le procoagulants n’est pas le même. Dans le cas du Bothrops atrox, c’est des convertisseurs de prothrombine. Or que dans le cas du Bothrops asper, c’est des fibrinogénases. Selon Clinical Toxinology Resources.

La myotoxicité est une toxine qui s’attaque au muscle. La procoagulation indique une augmentation de la coagulation. Et l’hémorragie signifie l’écoulement du sang en dehors d’un vaisseau sanguin.

Enfin, la néphrotoxine est une toxine qui s’attaque aux reins. Et la nécrotoxine est une toxine qui s’attaque aux tissus vivants.

Il existe divers antivenins pour ces espèces. Cependant, selon le pays où vous êtes, vous n’aurez pas le droit légalement de les acheter vous-même. Ce qui est le cas en France d’où la création de la BSA pour Banque des Sérums Antivenimeux.

Que mangent les Bothrops ?

90 % des Bothrops sont opportunistes et mange ainsi de tout. Des grenouilles, des lézards, des oiseaux, des rongeurs et aussi d’autres serpents. Ainsi, selon les espèces de Bothrops, vous ne pourrez pas les mettre ensemble. Parce qu’il y a un risque de cannibalisme surtout s’ils n’ont pas la même taille.

Il y a quelques exceptions qui ont un régime particulier. Comme le B. insularis qui mange que des oiseaux et d’autres serpents. Parce que sur son île, il n’y a pas de rongeurs. Le B. alcatraz, B. lutzi et B. pictus qui mange des lézards. Quant au B. otavioi, il ne mange que des grenouilles. Enfin, le B. sazimai ne mange que des lézards et d’autres serpents.

De plus, il faut que vous prenez en compte que certains juvéniles ne prendront peut-être pas des rongeurs. Parce que ce n’est pas leur régime à cet âge-là. Souvent, les jeunes serpents mangent des lézards et des grenouilles. 

La fiche théorique de la maintenance des Bothrops

Pour maintenir un Bothrops ou toute autres espèce d’ailleurs, la première chose à chercher est sa taille adulte. Parce qu’il y a la corrélation avec l’espace de vie minimum qu’il a besoin. Prenez par exemple un Bothrops bilineatus, sa taille moyenne est de 65 cm environ. Auquel, vous pourriez par exemple partir sur la méthode suisse.

La méthode suisse dit que la longueur de l’espace de vie doit être de la longueur du serpent au minimum. La moitié pour la profondeur et la hauteur, si non (semi-)arboricole. Le Bothrops bilineatus étant arboricole, vous devez opter pour une hauteur des ¾ de la longueur du serpent. Cela donne une taille de 65 x 35 x 50.

Ensuite, vous devez faire attention à son biotope et chercher à vous en rapprocher un minimum. Pour les Bothrops, vous avez les trois types de biotope utilisé en captivité. Celui qui est sec, celui qui est humide et celui qui est désertique.

Pour les espèces venant de milieu sec, vous pouvez partir sur des substrats comme des copeaux de bois dépoussiérés. Concernant les espèces de milieu humide. Vous pouvez partir par exemple sur un substrat de fibre de coco ou d’écorce de coco ou de tourbe blonde. Qui peut-être mélanger avec de la sphaigne fraîche ou de la mousse. Puis, en première couche, il doit y avoir un drainage comme des billes d’argiles.

Enfin, pour l’espace de vie désertique, vous pouvez mettre comme substrat du sable fin.

Les besoins de chauffage, d’hygrométrie…

La température dépend de son micro-climat. Des sites comme Climate-data vous permet de faire des recherches sur les températures des différentes communes. Et des sites comme iNaturalist vont vous permettre de voir à travers les photos le micro-climat de l’espèce. À partir de là, vous pouvez estimer les dégrées nécessaires.

Pour l’hygrométrie, c’est le même principe. Et pour les espèces qui ont besoin de plus de 70 % d’hygrométrie. Ils ont besoin d’un renouvellement de l’air, parce que sinon ils vont vite tomber malade. Pour cela, vous pouvez utiliser des petits ventilateurs comme ceux dans les ordinateurs.

Pour l’éclairage, il vaut mieux que cela ne soit pas trop lumineux pour les Bothrops nocturnes. Un Kelvin entre 3 000 K à 4 000 K. Et de 1 500 lux à 2 200 lux pour la luminosité au sol. Pour les espèces cathéméral ou diurne un Kelvin entre 4 500 K à 6 500 K. Avec un indice des rendus des couleurs de 90 minimums. Pour la luminosité compter 8 000 lux au sol de l’espace de vie.

La durée d’éclairage est de 12 h pour 90 % des Bothrops.

Comme vous l’avez vu, les Bothrops mangent des vertébrés. Auquel, il n’y a pas besoin d’ultra-violet.

La reproduction des Bothrops

Les Bothrops sont tous sans exception ovovivipare, à laquelle la femelle fait des mise-bas. Il n’y a pas la connaissance de la maturité sexuelle. Elle est sûrement vers les 2 ans à 3 ans selon les espèces. En fait, il faut faire surtout attention à sa taille et à son poids. Pour déterminer si le sujet est prêt pour la reproduction.

L’ovulation peut-être vérifié avec un scanner à ultrasons vétérinaire de 7,5 MHz (mégahertz) minimum. Ce qui permet de savoir quand la femelle est prête.

Les mâles sont souvent de meilleurs reproducteurs s’ils sont plus petit et fin que la femelle. Ainsi, il est bon de moins les nourrir.

L’hibernation n’est pas un facteur de reproduction pour 99 % des Bothrops. En revanche, il peut y avoir d’autres facteurs selon les espèces. Comme une période où il y a moins de nourriture, une période pluviale, une période avec moins de lumière, etc. Voyez si vous trouvez de la documentation supplémentaire selon des sites comme Researchgate.

La litière change aussi selon les espèces, pour le Bothrops bilineatus compter 4 nouveaux-nés à 16 nouveaux-nés. Or, qu’il y en a 25 nouveaux-nés à 70 nouveaux-nés pour le Bothrops asper. Selon la documentation de The Living Hazards Database.

Quel Bothrops vous conviendrait au départ ?

Cela dépend de plusieurs facteurs et notamment de vous ? Je pourrais vous dire lequel j’aime, mais cela ne sera pas forcément celui qui vous convient.

Comme vous l’avez vu, il y a des petits Bothrops de moins de 1 mètre. Et des Bothrops de plus de 2 mètres. Il y a des Bothrops principalement terrestres, d’autre semi-arboricole et aussi des arboricoles. Certains ont aussi un régime particulier, un biotope particulier ou bien encore sont plus sur la défensive ou inversement.

Enfin, il y a bien sûr le prix que vous êtes prêt à mettre. Évidemment, les plus rares et recherchés coûte plus cher que ceux qui sont communs et peu demandés. Vous pouvez regarder les disponibilités sur des marchés en ligne comme Terraristik et Enimalia. Attention, cependant à la législation de votre pays. Soyez en règle avant de vous procurer ses animaux sous peine de lourde sanction.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Bothrops. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Bothrops. Sans avoir un permis pour cela (sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.

En vous inscrivant gratuitement :

Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,

– Sébastien

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur les Bothrops.

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