Grand Est, FRANCE, le 13 juin 2022, l’Atheris hispida.
De : Sébastien KENNEL

Atheris hispida (Vipère des buissons velue)
Source d’origne : Matthieu Berroneau

La description de l’Atheris hispida

La mise en avant de l’Atheris hispida fut pour la première fois en 1 923. À cette époque, il n’y avait pas la considération comme une espèce à part. Il s’agissait simplement d’un Atheris squamigera pour Karl Patterson Schmidt. Il n’y avait même pas la déclaration comme une sous-espèce !

Sa taxonomie

Alors qui est Karl Patterson Schmidt ? C’était un herpétologiste, c’est-à-dire une personne faisant des recherches scientifiques sur le terrain sur les reptiles et les amphibiens. Il est né aux États-Unis le 19 juin 1 890 au Lake Forest, Illinois. Et il est mort à Chicago le 26 septembre 1 957.

Dix ans plus tard en 1 933, Gaston-François de Witte, changea le nom de l’espèce pour l’appeler Atheris squamiger. Vous vous demandez peut-être la raison ? Peut-être qu’il s’agit simplement d’une faute d’orthographe ? Parce que oui, en effet, quelques années plus tard, en 1 941, il nomma l’espèce en Atheris squamigera squamigera.

Gaston-François de Witte était aussi un herpétologiste. Il est né en Belgique, le 12 juin 1 897 à Anvers. Et il est mort à Bruxelles le 1er juin 1 980.

La reconnaissance de l’espèce

C’est quand 1 955 qu’il y eut la reconnaissance de l’espèce. Par un scientifique du nom de Raymond Ferdinand Louis-Philippe Laurent. Lui aussi herpétologiste et belge. Sa spécialisation se situait en Afrique et en Amérique du Sud. Il est né le 16 mai 1 917 et il est mort le 3 février 2 005. Enfin, le nom donné est celui que vous connaissez aujourd’hui, Atheris hispida.

Puis, en 1 992, Danny Meirte suiva, la proposition de Laurent et l’appela lui aussi Atheris hispida. Danny Meirte est un zoologiste de la faune de l’Afrique. Il travaille pour le musée royal de l’Afrique centrale, Royal Museum for Central Africa, situé à Tervuren, Belgique.

Deux ans plus tard, Kenneth R.G. Welch changea le nom pour Atheris hispidus. Kenneth R.G. Welch est un herpétologiste et auteurs de plusieurs livres.

Ensuite, vous avez Ulrich Joger et K. Courage qui eux reviennent sur le nom d’Atheris hispida, en 1 999. Ulrich Joger est un Allemand, né le 21 janvier 1 955 à Hanovre. Il est le directeur du musée national d’histoire naturelle de Brunswick (Basse-Saxe).

La même année Roy W. McDiarmid, Jonathan A. Campbell et T’Shaka A. Touré reprennent eux aussi le même nom d’Atheris hispida. Roy W. McDiarmid est un zoologiste américain, spécialiste des amphibiens et des reptiles. Il travaillait en 1 999 pour l’US Geological survey, Patuxent wildlife research center. Et pour le musée national d’histoire naturelle du Washington, D.C..

Quant à Jonathan A. Campbell, c’est un herpétologue spécialiste des amphibiens et des reptiles d’Amérique centrale. Son poste en 1 998 était dans le département de la biologie à l’université du Texas, dans le comté d’Arlington. Enfin, en ce qui concernne T’Shaka A. Touré, il est un herpétologiste.

Au XXIe siècle

Plus loin, vous avez Robert Meidinger qui a suivi Welch avec le nom d’Atheris hispidus, en 2 000. Robert Meidinger possède un parc du nom de World of Snakes. Ce parc se trouvant au Costa Rica dans la ville de Grecia.

En 2005, vous avez Dieter Schmidt et Kriton Kunz qui reviennent sur le nom d’Atheris hispida. Les deux sont allemands et ont écrit des livres tels qu’Ernährung von Schlangen, l’alimentation des serpents.

Quelques années plus tard en 2 009, c’est Van Stanley Bartholomew Wallach, Kenneth L. Williams et Jeff Boundy qui vont reprendre le nom d’Atheris hispida. Van Wallach est un herpétologiste et zoologiste américain né en 1 947. Il a travaillé pour le muséum de zoologie comparée de l’université Harvard, et ce, jusqu’en 2012.

Enfin, en 2018, c’est Stephen Spawls et al. qui suive de même et reprennent de nouveau le nom d’Atheris hispida. Stephen Spawls à passé 39 ans en Afrique focalisé sur l’herpétologie. Il vient du Royaume-Uni où il a étudié au collège municipal de Norwich.

En conclusion, il y a eu l’utilisation de deux noms depuis la reconnaissance de l’espèce : Atheris hispida et Atheris hispidus.

Les noms français de l‘Atheris hispida

Le nom qui semble le plus courant serai la « vipère velue », terme qui vient de son apparence. Le nom est court ce qui est plaisant. Cependant, il est quand même à noter que ce terme pourrait porter à confusion avec d’autres espèces. Auquel vous pouvez opter pour le terme « vipère des buissons velu ».

En effet, en utilisant le terme « vipère des buissons » vous ciblez clairement les Atheris. Et en rajoutant le terme « velu » vous ciblez l’espèce précise Atheris hispida.

L’utilisation d’autres termes peut se faire comme : « Vipère épineuse » ou « Vipère aux écailles rugueuses » par exemple.

Cependant, il faut rester conscient que tout, ces termes français peuvent créer une confusion avec d’autres espèces. Et qu’il est préférable d’utiliser le nom scientifique actuel, en 2022, c’est Atheris hispida. Déjà, ainsi, les changements de nom scientifique causent des problèmes.

Enfin, il est bon aussi de comprendre qu’il s’agit bien d’une vipère et non d’un crotale. Parce qu’il n’a pas de fossettes thermosensibles. Ainsi ne dites pas des noms comme « crotale velu ». C’est clairement une erreur.

L’apparence de l‘Atheris hispida

La couleur du dos des Atheris hispida est d’un jaune d’or, d’un jaune-verdâtre avec parfois de l’orange-rouge. Avec cela, il y a des tâches noires. Sur les flancs, la couleur est d’un jaune d’or ou d’un jaune-verdâtre. Le ventre est d’une couleur unique d’un pale jaune-verdâtre qui s’assombrit vers la queue. Il peut y avoir des marques vertes claires. Sur le dos et les flancs les écailles sont longues, hérissées et renversées.

Au niveau de la tête, vous retrouverez les mêmes couleurs avec de possible marques vertes claires. Les écailles qui sont au niveau de la bouche, du nez et du menton. Autrement dit le museau, ne sont pas carénés. En revanche, le cou possède bien des écailles carénées. Et sûr la zone après les yeux. Sa tête à une forme sous-triangulaire.

Les yeux sont plutôt grands, les iris son gris-bleu ou brun-jaune fortement tacheté de noir. Les pupilles sont elliptiques, c’est-à-dire verticale et très fin. La couleur des pupilles est noire.

Il s’agit d’une vipère plutôt fine avec un corps cylindrique. La queue préhensile et longue. Elle fera entre 17 % et 21 % de la longueur du corps selon Stephen Spawls et Bill Branch.

Concernant leur taille elle pourrai aller jusqu’à un peu plus de 70 cm. La moyenne étant de 40 cm à 60 cm. Enfin les nouveaux-nés fonts de 15 cm à 17 cm.

Enfin, comme les autres Viperidae (vipéridés), tel que les Trimeresurus, les Bothrops ou les Bothriechis, la denture est solénoglyphe. Ce qui signifie qu’il possède des crochets à venin à l’avant qui sont flexibles.

Les écailles de l’Atheris hispida

Autour des yeux, il y a 9 écailles à 16 écailles circumorbitaires. Il y a un séparément par 7 écailles à 9 écailles pour les orbites (yeux). La narine a comme une fente et il y a séparément de celui-ci de l’œil par 2 écailles. Il y a une séparation de l’œil et des supralabiaux par une seule rangée d’écailles. Les supralabiaux sont au nombre de 7 écailles à 10 écailles, dont il y a l’agrandissement de la quatrième écaille.

Au milieu du corps, il y a 15 rangées à 19 rangées d’écailles dorsales. Il y a 149 écailles à 166 écailles ventrales. Et il y a 35 écailles à 64 écailles sous-caudales (En général, les mâles ont les nombres les plus élevés.). L’écaille anale est unique.

L’aire de répartition de l’Atheris hispida

Cet Atheris se retrouve à plusieurs endroits différents à l’ouest de l’Afrique de l’Est. La zone la plus connue est à l’ouest du Kenya. En effet, c’est dans la forêt du Kakamega que vous le retrouverez le plus souvent. Dans la réserve forestière de Minziro, situé dans le nord-ouest de la Tanzanie, vous en trouverez d’autres.

L’Atheris hispida se trouve aussi au sud-ouest de l’Ouganda. Vous trouverez cet Atheris dans les parcelles forestières, autour du Mityana. Il a aussi sa présence dans le sud-ouest de la montagne englacée de Rwenzori. Dans la réserve faunique de Kigezi et dans la forêt impénétrable de Bwindi.

Enfin, il y a un groupe enregistré dans le nord-est de la République démocratique du Congo. De la forêt de l’Ituri vers le sud jusqu’aux localités de Lutunguru, de Rutshuru et de Bunyakiri. Qui se trouve à l’ouest du lac Kivu.

Il semble qu’il n’y ait pas d’Atheris hispida dans le pays du Rwandan. Et dans le pays de la Burundi.

L’Atheris hispida est sûrement présent dans les forêts et dans les parcelles de forêt des zones intermédiaires.

Aire de répartition de l'Atheris hispida
Source d’origine : la liste rouge de l’IUCN

La localité type vient de la commune de Lutunguru. Cette commune se trouvant dans la province de Kivu situé dans la République démocratique du Congo.

Note : la localité type indique où a été le prélèvement du premier spécimen d’une espèce, afin de la décrire. Le premier spécimen étant l’holotype.

L’habitat de l’Atheris hispida

Vous pouvez le retrouver à une hauteur allant de 900 mètres au-dessus de la mer à 2 500 mètres.

Il aime être dans les forêts, les terres boisées, les fourrés et les marécages. De temps en temps, il est dans la végétation riveraine, notamment dans les papyrus comme le Cyperus papyrus. Enfin, il se trouve aussi dans les marécages composaient de roseaux.

L’Atheris hispida dans la nature

Cela vous intéresse de voir le fameux Atheris hispida dans la nature, tout en restant derrière votre écran ? Si la réponse est oui alors vous devez voir cette vidéo d’atheris.earth.

L’étymologie de l’Atheris hispida

Vous avez déjà vu dans l’article du genre le mot « Atheris » auquel nous n’allons pas y revenir.

Concernant le mot « hispida », il vient du latin, il s’agit de la forme adjective d’« hispidus ». Ainsi, vous savez maintenant pourquoi les scientifiques utilisaient soit l’un soit l’autre.

Ce mot latin peut se traduire en français par « hispide » ou simplement « hérissé ».

Le comportement de l’Atheris hispida

Comme tous les Atheris, il est arboricole. La connaissance sur celui-ci est minime contrairement à l’Atheris squamigera. Maintenant, nous savons quand même des choses. Il est assez vif se déplaçant relativement, rapidement entre les branches. C’est un serpent qui grimpe d’une extrême facilité. Enfin, ce reptile aime être dans les hautes herbes, comme les papyrus. Ainsi que dans les lianes, les petits arbres et les buissons.

Comparé à l’Atheris squamigera, il préfère les buissons plus secs et aussi les roseaux. Vous pouvez le trouver plus haut que l’Atheris squamigera dans la forêt du Kakamega. Afin, de se réchauffer, il va se prélasser sur des fleurs et sur le sommet des petits buissons.

Il faut savoir que les serpents sont des animaux à sang froid. Ce qui signifie que contrairement à vous, ils dépendent de la chaleur environnante. Le corps n’a pas une chaleur fixe. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils sont froids, simplement qu’ils sont à la chaleur qui les entoure.

Comme les autres Atheris, il est nocturne. Ainsi, il se nourrira pendant la nuit. D’ailleurs en captivité il est très difficile de le nourrir s’il y a de la lumière.

L’Atheris hispida est un serpent qui se cache par embuscade. Et quand une proie passe par là, il plongera dessus.

Si vous essayez de l’attraper, celui-ci va très vite s’irriter. Il se débâtera furieusement contre vous. Cela expliquerait pourquoi Gernot Vogel place cet Atheris sur une agressivité plus ou moins sévère selon les cas. Pour en savoir plus sur l’avis de Gernot Vogel sur les Atheris et plus. Vous pouvez vous procurer son livre Venomous Snakes of Africa.

Sa posture défensive ressemble beaucoup à celle de l’Atheris desaixi. Il dispose son corps en forme de C, en bobines.

Les sous-espèces et les localités de l’Athéris hispida

Comme vous l’avez vu dans la taxonomie plus haut, à aucun moment l’Athéris hispida n’a était une sous-espèce. Il y avait simplement la considération comme un Atheris squamigera. Avant de devenir directement une espèce.

Cette espèce en elle-même n’a pas de sous-espèce, ni de localité. Et ce, malgré le fait qu’il se situe à quatre endroits différents de l’Afrique. Il semble qu’il n’y ait aucune différence qui justifie qu’il y aurait une sous-espèce ou simplement une localité.

Le terme sous-espèce est ceux que les scientifiques utilisent pour des êtres vivants. Quand l’éloignement n’ai pas suffisant pour les déclarer comme une espèce. Pour cela, ils se basent souvent sur l’ADN et les écailles de l’animal.

Or, qu’il y a la donation de localité par les soigneurs quand il remarque une différence d’apparence. Cela peut-être les couleurs ou les motifs. Souvent, il ne se situe pas dans la même aire de répartition, d’où le nom de localité. Des fois, il y a la donation d’un nom de localité pour une histoire de commerce. Et d’autres fois, c’est justifié pour éviter l’hybridation.

Je reviendrai sur l’hybridation, juste plus bas, laissez moi juste le temps de terminer cette histoire.

À l’heure actuelle, il semble qu’il n’y ait pas de différence entre les quatre aires de répartition. Maintenant, les spécimens capturés pour la captivité semblent tous venir de la forêt du Kakamega.

Enfin, parfois, il y a la considération de l’Atheris acuminata comme la même espèce que l’Atheris hispida. En revanche, il n’y a pas la considération en tant que sous-espèce.

Les morphs, les hybridations et les formes de l’Atheris hispida

Les morphs

Le terme « morph » est aussi ce que nous appelons « mutation », « phase », voir « variété » pour ce qui est de l’état français. Il s’agit d’un ou plusieurs défauts génériques qui vont changer la couleur du serpent. La plus connue est l’albinisme, donnant un animal d’une couleur plus claire ayant aussi les yeux rouges.

L’albinisme se disant aussi « amélanisme » et lié à deux autres défauts de pigmentation qui sont l’« axanthisme » et l’« anérythrisme ». C’est à partir de ces défauts que vous allez pouvoir avoir toute sorte de couleurs et de motifs différents. Leurs pourcentages qu’il soit négatif ou positif ainsi que les combinaisons complète la gamme. Une combinaison est le résultat de deux défauts différent en même temps.

Enfin, le « leucistisme » est la suppression de toute la pigmentation donnant un animal blanc sans affecter les yeux. Quand cela est partiel, celui se nomme « piebald ». Il y a la nomination de « lucy » par les éleveurs pour citer le « leucistisme ».

Concernant l’Atheris hispida, il n’y a aucune morphs à l’heure actuelle.

Les hybridations

Il s’agit de quelque chose que vous connaissez en fait très bien. Il est fort possible que vous en ayez un chez vous. En effet, les hybridations sont un synonyme de race. Une race de chien ou de chat est une hybridation créée par l’homme. Il y a eu un croisement de deux espèces. Et après plusieurs générations nous avons appeler cela une race.

C’est quelque chose qui se produit naturellement ou il y a la provocation par l’homme. Si maintenant, vous prenez un Atheris chlorechis ou un Atheris nitschei et que vous le mettez avec un Atheris hispida. Et qu’il s’accouple alors vous avez des F1, autrement dit des hybrides de première génération. Il est possible qu’il puisse se reproduire ou pas. Quelquefois, ils sont stériles, dus à leur trop grand éloignement génétique.

À notre connaissance, il n’y a pas d’hybridation naturelle concernant l’Atheris hispida. Et ceux même si certaines espèces chevauche la même aire de répartition, comme l’Atheris squamigera et l’Atheris acuminata.

Enfin, il est à noter que dans la terrariophilie il y a souvent la non-acceptation de l’hybridation. Contrairement aux morphs. De plus, si demain vous faites des hybridations de serpent venimeux, vous ne pourrez plus adhérer à la BSA. La BSA est la Banque des Sérums Antivenimeux de France. Cela faisant partie de leur règlement.

Les formes

C’est ce que j’appelle personnellement quand l’espèce à des motifs ou des couleurs différentes. Qui ne viennent pas de défauts génétiques (morphs). Et où il n’y a pas de déclaration de localités ou de sous-espèces.

Un exemple connu est le Trimeresurus insularis ayant trois couleurs : le vert, le bleu et le jaune. En principe, ça devrait être des localités. Cependant, il se chevauche en partie sur la même aire de répartition ce qui ne fait pas d’eux une localité. Maintenant, les éleveurs s’engagent quand même à vouloir ne pas mélanger ces formes.

Dans le cas des Atheris, il y a les Atheris squamigera et les Atheris ceratophora qui ont plusieurs formes différentes. Dans ce genre, les soigneurs font moins attention et les mixtes un peu comme ça leur plaît. Parce qu’en général, les portées au final composent toujours différentes couleurs. Néanmoins, libre à vous de trouver deux pareils ou plus pour augmenter les chances de faire ressortir cette forme.

Enfin, pour ce qui est de l’Atheris hispida. Il n’y a pas vraiment de différence flagrante qui justifierai une histoire de forme. Bien sûr, c’est à vous de voir si vous considérez par exemple qu’une marque avec « V » justifie une forme. Vis-à-vis de celui qui a une marque avec un « H », par exemple.

Il est à noter quelques dimorphismes sexuels visuels qui ne sont donc pas une forme. C’est ce que vous allez découvrir maintenant.

Les dimorphismes sexuels visuels de l’Atheris hispida

Selon Stephen Spawls et Bill Branch. Les mâles sont habituellement vert-olive avec une marque noire sur la nuque. Cette marque à la forme d’un H, V, W ou simplement d’une tache. Et quelques fois, il y a une sombre ligne derrière l’œil. Les ventrales sont verdâtres, s’assombrissant vers la queue.

Les femelles sont habituellement d’un brun-jaune ou d’un brun-olive avec une marque de nuque similairement sombre. Et le ventre est d’un brun-jaune.

Outre les propos de Stephen Spawls et Bill Branch, il y a aussi la différence de taille. Dans le cas des Atheris hispida, ce sont les mâles qui sont plus grands que les femelles. De plus, les mâles sont plus fins que les femelles. La taille maximum pour les mâles est de 73 cm. Le corps en fait 58 cm et la queue 15 cm. Or que pour les femelles la taille maximum est de 58 cm.

Astuce : une astuce pas très connue pour reconnaître les mâles des femelles, ce fait au niveau de l’exuvie. Ce qui reste après la mue. Si cette exuvie possède des « sperm plugs » (C’est-à-dire des colonnes de spermes.), c’est qu’il s’agit d’un mâle.

Le régime de l’Atheris hispida

La connaissance de son alimentation n’est pas certaine. Selon Stephen Spawls et Bill Branch, ils disent que l’holotype avait un escargot dans son estomac. Tandis que les spécimens captivent prennent des rongeurs et des grenouilles arboricoles.

Du côté de John M. Mehrtens, il indique que les Atheris hispida se nourrissent de mammifères, de grenouilles, de lézards et quelques fois d’oiseaux. De plus, il leur arrive de chasser des proies sur le sol.

Mark O’shea, indique dans un de ses livres que les Atheris hispida mangerai des lézards et des grenouilles. Et possiblement des petits mammifères et des oisillons. Enfin il mangerai aussi des escargots. Il précise qu’il chasse sur le sol, ce qui confirme les dire de John M. Mehrtens. Son livre est The book of snakes.

Aujourd’hui, en 2022

Nous avons plus d’informations dessus, sans pour autant savoir exactement son régime.

Premièrement les dirent de John M. Mehrtens semblent erroné ou du moins pas assez clairs. Et correspondent plus à des Atheris classique comme Atheris squamigera. À l’exception, qu’il chasse bien sur le sol.

Il y a visiblement la reconnaissance que l’Atheris hispida mangerai bien des cochléophages comme les escargots et les limaces. Ce qui d’ailleurs provoque les problèmes de maladie et la difficulté de les élever en captivité. Je vais y revenir juste plus bas, laisser moi le temps d’y arriver.

Les dirent des utilisateurs de VenomLand

Il semble qu’il mange des chenilles nocturnes et des gros vers. C’est selon les dirent de Derek Morgan sur le forum de VenomLand.

Sur le même forum Ralph Tümmers, indique qu’il avait une paire et qu’il les nourrissait avec des vers. Ces vers pourraient être des Lumbricus rubellus, Eisenia fetida, Eisenia andrei etc.

Toujours sur le même forum René Meierkord, indique qu’une personne à perdu tous ses Atheris hispida. En les nourrissant uniquement avec des escargots. Il indique aussi que cette Atheris ne digérai pas correctement les souris et donc que ce n’est pas bon.

Ralph Tümmers, mets en avant que les souris devrait être sans poil. Et que les Atheris hispida se déshydratent rapidement avec cela. Il pense aussi que les geckos (lézards) et les vers sont bons. Maintenant, il semble qu’il les nourrissait en fait qu’avec des vers et que cela marcher pour lui.

Archie Bottoms à la théorie qu’il mangerait principalement des sangsues terrestres. Parce que l’Atheris hispida vit là où ils sont : les roselières.

Michele Angelo Furiani, indique avoir de son côté avoir eu 6 spécimens. Et qu’il sont tous mort. Il a essayé de les nourrir avec des limaces, des vers, des rosés et des grenouilles.

Enfin, Maik Dobiey dit qu’il était au Kenya. Et que les habitants ont dit qu’il mangeait des escargots et des limaces ainsi que des têtards de différentes grenouilles.

En conclusion

L’alimentation de l’Atheris hispida n’est pas très clair, encore aujourd’hui, en 2022.

Visiblement, les meilleurs résultats sont à partir de vers. Cela reste à assez curieux, en effet pourquoi avoir une denture solénoglyphe pour manger des vers ? Voir des cochléophages ?

Ainsi, il y a quand même de forte chance pour qu’il mange assez régulièrement des grenouilles et des lézards. Les mammifères en revanche sont clairement ta proscrire s’ils ont des poils. Il en va de même pour les oiseaux, seuls les oisilions sans plumes pourrai être bon.

Les sangsues restent sûrement une bonne idée, cependant personne ne l’a testé jusqu’à présent.

En ce qui concerne les escargots et les limaces. Il y a de fortes chances pour que le problème ne vienne pas d’eux directement. Mais des parasites qu’ils contiennent. Autrement dit, il ne faudrait pas donner des cochléophages prit dans la nature et se tourner vers ceux d’élevage.

D’ailleurs, pour augmenter les chances de réussite, comporte le type de proie donné. Cela devrait toujours venir d’un élevage. Quitte que ce soit votre propre élevage. Afin de diminuer les risques de maladies et de mortalités.

Si vous regardez les informations donner par Gernot Vogel, dans son livre Venomous Snakes of Africa. Cela confirme que son régime n’est pas clair et qu’il vaut mieux une réservation de celui-ci pour des experts. Bien sûr, cela peut changer complétement, à partir du moment où nous aurons compris comment le maintenir.

Remarque : vu son régime, il faut penser aux ultraviolets, aux compléments vitaminés et aux minéraux.

Avis personnel : celui aimant visiblement les proies plutôt lisses, ne mangerait-il pas aussi des poissons ? Déjà qu’il se trouve par moment près des rivières et qu’il mange visiblement des têtards…

La reproduction de l’Atheris hispida

Les difficultés simplement pour pouvoir le maintenir vous indiquent déjà qu’à leur actuel, en 2022. Il n’existe aucun naît en captivités.

Ce que vous savons, c’est que les litières seraient de 2 juvéniles et jusqu’à 12 juvéniles. Ils sont ovovivipares comme les autres Atheris. L’ovoviviparidé indique que la femelle fera une mise-bas des juvéniles avec des possibles œufs non fécondées.

Nous n’avons pas encore la connaissance de la maturité sexuelle, c’est sûrement similaire aux autres Atheris. Soit 2 ans au grand minimum, plutôt 3 ans pour les femelles. Pour les mâles compter 1 an et demi au minimum et de préférence 2 ans.

Selon Stephen Spawls et Bill Branch, il y a eu deux femelles observées qui ont eu des couvées. Elle était de 2 petits et de 9 petits à la mi-avril. Ces femelles se trouvaient au Kakamega. Ils indiquent aussi que la mi-avril est la période où les précipitations sont les plus élevées.

En se basant sur l’Atheris squamigera, nous pouvons penser que la gestation durera environ 6 mois à 7 mois.

Les jeunes une fois nés seront de suite indépendants et venimeux. La question revient : qu’est-ce qu’il mange ? Des têtards ?

La dangerosité de l’Atheris hispida

Selon Stephen Spawls et Bill Branch, il n’y a aucune étude sur le venin. Et il n’y a aucun cas de morsure documenté.

Du côté de The Living Hazards Database, il indique que la connaissance du venin est minime. Le venin serait très probablement hémotoxique. Il ne causera pas la mort de l’homme, sauf dans des conditions très inhabituelles.

Plus loin, nous pouvons regarder ce que dit Clinical Toxinology Resources. La référence sur les toxinologies des animaux. Celui-ci indique sur son indice de dangerosité qu’il est du niveau de deux et demi sur six. L’envenimation peut-être grave et potentiellement mortelle.

Il indique concernant le traitement la chose suivante : la plupart des morsures sont mineures. Cependant certaines espèces d’Atheris peuvent provoquer une envenimation systémique majeur. Avec un gonflement local sévère, un choc, une coagulopathie, des saignements, des lésions rénales.

Il n’y a aucun antivenin de disponible. Donc le traitement est symptomatique, de soutien et, en cas de coagulopathie sévère, envisager le remplacement du facteur.

La comparaison avec d’autres espèces

Si vous regardez les autres espèces d’Atheris sur Clinical Toxinology Resources, la dangerosité est la même. Que soit l’Atheris squamigera, l’Atheris chlorechis, l’Atheris nitschei, l’Atheris ceratophora ou bien encore l’Atheris desaixi. Tous les Atheris sont ainsi à 2,5 sur 6.

Concernant le Montatheris hindii, la dangerosité serait inférieure, elle est de 1,5 sur 6. Et pour le Proatheris superciliaris elle est aussi de 1,5 sur 6. Si nous comparons à rapport les Echis, la dangerosité serait de 4 sur 6. Ce qui est bien plus dangereux. Pour le Cerastes cerastes la dangerosité est un peu plus haute, elle est de 3.

Partons maintenant en Asie. Le Trimeresurus insularis à une dangerosité de 3,5 et pour le Craspedocephalus trigonocephalus, elle est de 2,5. Voyagez encore plus loin est partez pour l’Amérique du Nord. Le Crotalus atrox à une dangerosité de 4,5 et le Micrurus fulvius de 3,5.

Voyagez maintenant plus bas en Amérique du Sud. Le Bothriechis aurifer à une dangerosité de 2,5 comme l’Atheris hispida. Et comparé au Bothrops bilineata, elle est aussi de 2,5.

Nous en venons aux Naja que nous avons oubliées. Pour le Naja pallida elle est de 4, de même pour le Naja samarensis. Du côté du Laticauda colubrina elle est de 3 juste un petit peu au-dessus des Atheris. Concernant le Pseudocerastes persicus elle est de 2 (Note : le Pseudocerastes urarachnoides n’a pas encore d’évaluation (en 2022).).

Enfin, pour comparer avec les serpents les plus dangereux. L’Ophiophagus hannah à une dangerosité de 5,5. Pour le Dendroaspis polylepis elle est de 5. Pour les Oxyuranus, elle est de 5,5. Et pour finir avec les comparaisons le Pseudonaja textilis à une évaluation de 4,5.

Les statuts de conservation de l’Atheris hispida

Selon Stephen Spawls et Bill Branch, le nombre d’Atheris hispida dans le Kakamega semble culminer et s’effondrer. Pour des raisons encore inexpliquées. Certaines années, ils sont abondants, tandis que dans d’autres années, ils sont introuvables.

Et du côté de l’UICN, il indique qu’ils sont en Préocupation mineure. Cette évaluation date du 23 octobre 2 019, pour une publication en 2021, sous la version 3.1. Cependant, il n’indique pas l’estimation du nombre. Selon l’aire de répartition, vous pouvez voir qu’elle est beaucoup plus grande au Congo qu’à Kakamega.

L’UICN signifie : Union internationale pour la conservation de la nature.

Du côté de la CITES qui régule le commerce international, il n’y a pas encore d’inscription de l’Atheris hispida. Seul l’Atheris desaixi a une annexion en annexe II. Ce qui signifie que vous libre de l’importer pour peu que le pays d’origine l’autorise ainsi que le vôtre.

La CITES est l’abréviation de Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.

Maintenant, cette espèce à l’heure actuelle est très difficile à maintenir. Si vous comptez en maintenir, il vaut mieux aller faire la collecte soi-même. Que de les faire importer par quelqu’un. Parce que toutes les personnes qui l’ont fait avant vous se sont retrouvées avec des cadavres quelques mois après.

J’irai même jusqu’à dire qu’il faudrait les traiter avant même de les importer. Selon Stephen Spawls et Bill Branch, leur bouche est souvent pleine de petits acariens noirs. D’autres personnes parlent de vers dus à leur alimentation. Et lorsqu’il y a l’importation, leur stress provoque leur dégradation par ses parasites qui en suit la mort.

La captivité de l’Atheris hispida

Comme déjà indiqué plus haut cette espèce de serpent est complexe à maintenir en captivité. Vous ne devriez pas vous lancer dans un tel projet avant d’avoir réussi avec d’autres Atheris. Du moins si vous ne voulez pas participer à son extinction. Il est préférable de commencer avec des Atheris chlorechis. Puis continuez avec l’Atheris squamigera puis de l’Atheris ceratophora, par exemple.

Maintenant, vous allez découvrir des informations sur deux personnes qui les avaient en captivité. Puis vous allez apprendre les conseils de Gernot Vogel sur la maintenance de cet Atheris hispida. Provenant de son livre Venomous Snakes of Africa.

Selon Ralph Tümmers

Vous avez déjà découvert plus haut des informations sur la maintenance de Ralph Tümmers, sur l’alimentation. Maintenant, il a aussi expliqué que ses Atheris hispida ne mangeaient que pendant la nuit. Et qu’il ne pouvait pas prendre une photo au moment où il mange. Il a dit qu’il avait eu besoin seulement de les gaver une fois. Après, il suffisait de laisser les vers dans une boîte et le lendemain, il y avait eu la consommation.

Il révèle aussi que les Atheris hispida sucent et avalent leur repas. Attention, là, il ne les a pas vu faire…

Concernant l’hydratation, il dit que les siens buvaient tous eux-mêmes, sans pulvériser directement et qu’il ne le faisait pas. Ce point est vraiment intéressant. Parce que plusieurs éleveurs expérimentés ont déjà mis en avant que les hautes hygrométries provoquées des maladies. D’ailleurs, il y aura la confirmation par le second éleveur que je vous parlerai juste plus bas. Laissez-moi juste le temps de finir avec Ralph Tümmers.

Il dit que ses Atheris se portaient très bien ainsi. Sur la photo qu’il donne plus tard. Nous voyons son Atheris hispida sur le sol or qu’il est arboricole. Cela a dû jouer sur le fait qu’il mangeait plus facilement les vers. Et qu’il devait boire dans le bol plutôt que par pulvérisation. Ça semble une très bonne idée de quarantaine.

Il explique que ses Atheris hispida était dans son hangar. Sur la photo, nous voyons que l’espace de vie est en bois. Avec un substrat plutôt neutre.

Atheris hispida - Vipère velue
Source : Ralph Tümmers

Son projet avec…

Puis il explique qu’il espère les stabiliser dans l’avenir. Cela devenait vraiment intéressant. Enfin, il finit avec une déception. Expliquant qu’il les a vendus à un ami sous prétexte qu’il avait besoin d’espace. Il dit pour terminer qu’il en essaiera d’autres à l’avenir. Auquel, je ne l’ai pas encore contacter pour connaître la suite de l’histoire.

Nous pouvons le remercier en tout cas pour touts ces informations.

Selon viperkeeper

Sur Youtube, nous trouvons la vidéo suivante :

L’auteur viperkeeper, ne dit pas grand-chose dans la vidéo. À l’exception qu’il dit que cette Atheris est difficile à maintenir. Qu’il pense que ce sont des mâles sans expliquer pourquoi. Et il aime les pulvériser.

Il faut reprendre les choses dans le contexte, cette vidéo date d’il y a 15 ans. Autrement dit, à cette époque, nous ne savons pas encore. Que la haute hygrométrie causait de sérieux problèmes de santé pour les serpents. Si malgré tout, vous voulez partir dans ce sens, dans ce cas, il faut un fort renouvellement de l’air. Dans l’espace de vie. Pour cela, vous pouvez utiliser des petits ventilateurs d’ordinateur par exemple.

Le parasite Angiostrongylus

Sa description révèle un point intéressant. Il explique que les vers pulmonaires sont la cause de la « bouche béante ». En faisant une recherche nous apprenons qu’il s’agit du genre Angiostrongylus nottament Angiostrongylus vasorum. Et qu’il y a la transportation de ces vers par des limaces, des escargots, et même des grenouilles. Plus précisément, ce sont les larves de ces vers qui sont le problème.

Nous revenons ainsi sur ce point, il ne faut pas nourrir ce serpent avec des proies provenant de la nature. Et qu’il faut préférer ceux d’élevages. Il y a par la suite l’expulsion des larves de ces vers qui contamine ensuite l’environnement. Ce même problème arrive aussi chez les chiens et les chats.

La maladie se nomme angiostrongylose et il y a un traitement possible comme le dit viperkeeper. Par du fenbendazole qui se fait par voie orale, par de la moxidectine se faisant par voie transcutanée. Enfin, vous pouvez aussi utiliser de la milbémycine. La voie orale correspond à la prise du médicament par la gueule. Et la voie transcutanée correspond à la prise du médicament par la peau.

Dans les commentaires

Vous pouvez trouver pas mal de réponse de l’auteur et donc pas mal d’informations. Elles ne sont pas toujours très claires parce qu’il n’a pas toujours répondu directement à la personne.

Il y a par exemple, si vous mettez de côté le fait qu’il se plaint. Que les serpents sont arrivés en mauvais état. Chose qu’il aurait pu éviter en les collectant lui-même. Il explique (sans surprise) que ses Atheris hispida sont morts très peu de temps après leur arrivée. Plus loin, il dit qu’il les avait encore dans sa collection en 2007. Ce qui signifie que ses Atheris hispida ont tenu au moins deux mois environ.

viperkeeper indique que l’antivenin des Echis marcherai sur les Atheris. Or, qu’il y a eu cette constatation sur l’Atheris squamigera. Ce qui ne confirme pas que cela marcherai sur l’Atheris hispida. Il espéra un futur élevage, ce qui est à mon sens la moindre des choses. Quand nous les prenons de la nature. Il devrait y avoir toujours un objectif de conservation de l’espèce.

Ce soigneur parle plus loin de conditions d’éclairage. Maintenant, nous ne savons pas à qui il a répondu et donc qu’elle est la question :-/. Celui-ci confirme ensuite qu’il ne connaît personne qui a réussi à les garder captifs. La réponse date d’il y a 13 ans. Il explique ensuite son échec comme quoi ils sont difficiles à traiter, il parle sûrement des vers et des protozoaires.

Selon lui, il se comporte comme la plupart des Atheris. De l’autre côté, il confirme qu’il mange des limaces. Puis après, il dit que personne ne sait ce qu’il mange vraiment dans la nature. Enfin, il dit qu’il ne les a jamais fait mangé ! Ce point est intéressant, cela vous dit qu’il était contre le gavage.

L’exportation

En ce qui concerne l’exportation il dit qu’ils sont arrivés presque tous morts et que cela à pris quelques semaines. Il indique aussi que les trappeurs (attrapeur de serpents) ne s’occupent pas vraiment des serpents en attendant l’exportation. Parce qu’ils limitent leur exposition aux morsures, car leurs chances, d’obtenir des soins médicaux ne sont pas très bonnes.

Les serpents sauvages ont des endoparasites (vers et autres) qui la plupart du temps causent peu de mal au serpent. Jusqu’à ce qu’ils deviennent stressés : piégés et expédiés à l’étranger. C’est à ce moment qu’ils submergent le serpent et causent vraiment des dégâts.

Il en vient avec le fait qu’il a refusé depuis d’en prendre s’ils sont sur la liste de l’exportateur. Et ceux par quatre fois. Visiblement, il n’a pas cherché à en collecter lui-même pour arriver à en faire un élevage…

Pour finir, il explique aussi qu’il y a la capture d’une centaine chaque année et qu’il meurt. Qu’ils ont un faible taux de reproduction, peut-être 4 bébés par an. Cela conduit à l’extinction. C’était il y a 12 ans, espérons que cela s’est arrêté. Dans tous les cas, vous devriez faire pareil et ne pas en prendre à un exportateur.

J’espère que ces informations supplémentaires vous ont éclairé. Nous pouvons remercier viperkeeper pour son expérience avec cet Atheris.

Selon Gernot Vogel

Maintenant, vous allez découvrir les conseils de Gernot Vogel sur cette Atheris hispida. Au cas, si vous êtes têtu et que vous voulez quand même tenter l’expérience avec cet espèce.

Pour l’espace de vie, il conseille un terrarium XL. Ce qui correspond à du (0,75 x 0,5 x 1,0) x taille du serpent. Pour 1 serpent à 2 serpents, rajouter 20 % pour chaque spécimen supplémentaire.

Il indique qu’ils sont arboricoles, nocturnes et ovovivipares. L’agressivité est changeante de plus bas au plus haut. Il n’y a pas besoin de faire de l’hivernation.

Concernant la nourriture, vous retrouvez l’icône « stop » qui correspond à : spécialiste, vérifier d’autres références pour plus de détails.

Pour l’expérience, il dit souhaitable pour les éleveurs expérimentés seulement.

Enfin, pour le biotope Vogel, indique que l’Atheris hispida vient de deux types différents. Le premier est les forêts : les forêts sèches aux forêts pluvieuses et les plantes vivantes. Et le second biotope est les savanes humides, les régions boisées, le Fynbos et les plantes vivantes.

Fynbos : le fynbos ou finbos selon Wikipedia est une formation végétale naturelle caractéristique du sud de l’Afrique du Sud. Province du Cap-Occidental, limité à une mince zone côtière et montagneuse au climat méditerranéen.

Le prix des Atheris hispida

Actuellement, en 2022, comme déjà parler plus haut, il n’y a pas de captivité stable et donc pas de NC. Pour cause qu’ils sont très difficiles à maintenir pour le moment. Comme vous l’avez vu plus haut, ce n’est pas que les précédents éleveurs ne voulaient pas le faire.

NC : signifie née en captivité. Pour les autres abréviations vous pouvez regarder sur le site Planete-terrario de Yannick Berthoud.

Vous pouvez le vérifier en allant sur des marchés en ligne comme Terraristik et Enimalia. Vous remarquez que vous ne trouverez pas d’annonces, sauf pour des personnes qui en demande.

Au niveau de l’exportation, je n’ai pas regardé. Et comme d’autres éleveurs, je déconseille fortement d’en prendre par ce billet. Ainsi, il sera à vous de calculer à combien cela vous reviendra. Pour aller en Afrique les collecter et les ramener. Si vous souhaitez vraiment vous lancer dans un tel projet. Comptez en moyenne 1 000 € à 1 500 € pour l’aller-retour de Paris au Kakamega. Plus les autres frais.

Le mot de la fin

Avec cet article, vous avez appris énormément de choses sur les Atheris hispida. Et je suis certain que cela vous servira par la suite. Maintenant, comme vous le savez, vous ne pouvez pas, vous procurez directement des Atheris hispida. Sans avoir un permis pour cela (Sauf Bruxelles et autres exceptions.).

Pour réaliser votre rêve il fa falloir d’abord y aller étape par étape. C’est qui est facile, c’est juste une question de temps.

La première chose que je vous invite à faire, c’est de vous inscrire à ma liste de contact. Cela va vous permettre de gagner de nombreux avantages et surtout du temps.

En vous inscrivant gratuitement :

Je vous retrouve tout de suite de l’autre côté pour la première vidéo,

– Sébastien

PS : bravo, maintenant, vous en savez beaucoup sur l‘Atheris hispida.

Une réponse

  1. Bravo pour cet intéressant article sur l’athéris hispida qui nous prouve que ce n’est pas facile de les avoir en captivité… merci beaucoup pour toutes ces informations

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *